OTTAWA — Alors que les médias s’attardent aux scandales de Trump liés à Epstein, la crise climatique s’intensifie, et deux décisions juridiques internationales majeures passent sous silence.

Le 3 juillet, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a statué que l’urgence climatique constitue une question de droits humains. Le 23 juillet, la Cour internationale de justice a rendu un avis consultatif historique affirmant que les États peuvent être tenus légalement responsables – et sanctionnés – pour leur inaction face aux impacts des changements climatiques sur les populations et les écosystèmes.

« Ces deux décisions envoient un message sans équivoque : les pays pollueurs pourraient bientôt devoir rendre des comptes et faire face à d’importantes pénalités financières pour leur refus de rompre avec les énergies fossiles », affirme Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada. « Les dirigeants du Canada feraient bien de prendre acte. Pour les juristes internationaux, l’ère de l’impunité climatique tire à sa fin. »

Pourtant, silence radio à Ottawa. Aucune déclaration du cabinet du premier ministre. Aucune réaction de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Julie Dabrusin. Et ce, malgré un appel à l’action remis en main propre par des ONG canadiennes de premier plan.

Ecojustice, Action cancer du sein du Québec, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, l’Association canadienne du droit de l’environnement, la Fondation David Suzuki et Environmental Defence demandent à la ministre de faire respecter le droit à un environnement sain, conformément aux obligations juridiques internationales du Canada.

« Le Canada vit dans une maison de verre : notre hypocrisie climatique est flagrante », déclare Mme May. « Nous nous sommes engagés juridiquement à atteindre notre cible de Paris d’ici 2030 — et nous en sommes loin. Les décisions rendues ce mois-ci par les deux plus hautes instances internationales viennent renforcer notre obligation légale d’agir, pour sauver des vies ici et ailleurs. Mais ce qu’on entend du gouvernement, c’est encore et toujours “build baby build”. »

Le Parti vert du Canada exige que le gouvernement Carney donne suite à ces décisions majeures par des actions concrètes, à la hauteur du péril climatique.

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