Changements climatiques : Kyoto et au-delà de Kyoto

Le climat au Canada change. Nous pouvons le constater au fil des saisons. La calotte glaciaire fond dans l'Arctique. On peut voir des inondations catastrophiques, des tempêtes de verglas et des sécheresses. Selon certains, les changements climatiques ont déjà coûté aux compagnies d'assurance canadiennes des centaines de millions de dollars au cours des 10 dernières années. De plus en plus de Canadiennes et de Canadiens croient qu'il faut agir. On doit tout d'abord respecter nos engagements à l'égard de Kyoto. Le Canada a promis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 6 p. cent sous les niveaux de 1990 d'ici 2012. Plutôt que de respecter sa promesse, le gouvernement a adopté des politiques fédérales en matière d'environnement qui ont entraîné une hausse de 24 p. cent des émissions de gaz supérieure aux niveaux de 1990. Malgré tout, Kyoto est le premier processus qui sert à freiner les changements climatiques à l'échelle internationale et à réduire la pollution atmosphérique. Alors que la plupart des pays en Europe sont en passe de concrétiser leurs objectifs de Kyoto, le gouvernement libéral n'a pas le courage politique d'adopter des initiatives à long terme qui permettront au Canada d'atteindre ses objectifs de Kyoto. Le Parti conservateur, tout comme le président américain George Bush, nie l'importance de Kyoto et met en doute la menace réelle que posent les changements climatiques. Le Parti Vert favorisera la mise en oeuvre d'une politique cohérente et transparente en environnement. Le Parti Vert implantera des mesures obligatoires pour réduire les gaz à effet de serre à tous les niveaux. Grâce à cette politique, nous pourrons atteindre les objectifs de Kyoto et même les surpasser après 2012. Le Parti Vert fera du Canada un chef de file mondial au plan de la lutte contre les changements climatiques. Les députés du Parti Vert collaboreront pour :
  • imposer des taxes sur les combustibles fossiles aux premières étapes du cycle de production pour encourager la concurrence parmi les entreprises afin qu'elles diminuent les coûts d'exploitation tout en réduisant leurs émissions;
  • accroître les objectifs de réduction des émissions des gros pollueurs industriels à au moins 55 mégatonnes au­-delà des autres politiques et mesures qui visent à réduire les émissions des industries;
  • fonder les objectifs sur les émissions actuelles plutôt que sur l'intensité des émissions par unité de production. Rendre toutes les données publiques;
  • élargir la portée du projet de système national d'échange de droits d'émission afin de garantir des réductions réelles des émissions dans tous les secteurs;
  • utiliser les revenus provenant des permis à polluer échangeables pour compenser les allègements fiscaux liés aux initiatives d'efficacité énergétique et d'industrie qui réduisent la consommation d'énergie.