MONTRÉAL ― Le Parti vert du Canada demande au gouvernement fédéral de tenir une rencontre d’urgence avec les premiers ministres du Québec et de la Nouvelle-Écosse, afin de proposer des investissements alternatifs face au projet de construction d’un nouveau gazoduc au Québec, lequel traverserait le sud de la province pour alimenter une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) en Nouvelle-Écosse.
Annamie Paul, chef du Parti vert du Canada déclare: « Pour atteindre rapidement la nouvelle cible canadienne de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 45%, il faut commencer à fermer nos usines de gaz naturel liquéfié (GNL), non pas en ouvrir davantage. Mais pour y arriver, le gouvernement fédéral doit collaborer activement avec les provinces et leur proposer des programmes qui reflètent avec justesse leurs besoins, en matière de réduction des GES et d’investissements alternatifs à l’hydrocarbure ».
« Puisqu’il s’agit d’un projet transprovincial entre le Québec et la Nouvelle-Écosse, le gouvernement fédéral peut offrir une évaluation conjointe au projet et ce, dans l’intérêt national de lutte aux changements climatiques. » ajoute Mme Paul.
« Il est faux de croire que des usines de GNL vont réduire les GES puisque c'est du gaz naturel de fracturation, au contraire cela risque de les augmenter. La construction de ce nouveau gazoduc serait un véritable désastre pour le Québec car il passe dans les meilleures terres agricoles de la Province et risque de favoriser des projets de fracturation de gaz naturel entre Montréal et Trois-Rivières ».
« Si on veut lutter contre la crise climatique et favoriser une transition écologique de nos villes qui soit efficace et innovante, il faut se libérer des hydrocarbures en investissant dans les énergies renouvelables, l’électrification du transport et les technologies propres. » conclut Annamie Paul.
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