Le plan de Scheer pour le climat est voué à l’échec selon la chef du Parti vert

OTTAWA - La chef du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) s'est réjouie de la décision des Conservateurs d'accepter que les changements climatiques constituent un véritable problème et qu'il faut agir. « Ce ne peut être qu'une bonne chose d'avoir un ensemble de propositions à examiner. Certaines des idées conservatrices en valent la peine », affirme Mme May, mais dans l'ensemble, le plan ne ferait qu'aggraver la crise climatique.

« Les Conservateurs, comme les Libéraux, ignorent les objectifs de l’Accord de Paris. L’Accord engage tous les pays de la planète à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale à un maximum de 1,5 degré C au-dessus du niveau d’avant la révolution industrielle. Tant les Libéraux que les Conservateurs qualifient à tort la cible faible du Canada de  « cible de Paris » .

« L'objectif mentionné dans les plans conservateurs et libéraux est de 30 p.100 sous les niveaux de 2005 d'ici 2030.  Cet objectif a été présenté aux Nations Unies par l'administration Harper en mai 2015, plus de six mois avant les négociations de Paris.  Il a toujours été clair que la cible du Canada était parmi les plus faibles au monde. Elle est dangereusement faible.»

« Depuis le 8 octobre 2018 et la publication du rapport profondément alarmant du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, nous savons que le maintien à 1,5 degré C n'est pas facultatif. Il est essentiel pour assurer la survie de la civilisation humaine.

« Le plan de Scheer aggrave la situation en affirmant que le secteur pétrolier et gazier du Canada doit perdurer et prendre de l'expansion. Il s'appuie sur des technologies extrêmement coûteuses et inefficaces comme le captage et le stockage du carbone, tout en affirmant (comme le font les Libéraux et le NPD de la Colombie-Britannique) que l'exportation de gaz naturel fractionné sous forme de GNL réduira la menace climatique.  En fait, le gaz de fracturation, la source de GNL du Canada, a la même empreinte carbone que le charbon. »

« Les bonnes idées du plan conservateur, telles que les améliorations écoénergétiques et l'accent mis sur les nouvelles technologies, nous feraient dépasser la limite de 1,5 degré et contribueraient à l'effondrement du climat planétaire. »

« Lundi, notre Parlement a voté à une écrasante majorité que nous sommes en situation d'urgence climatique.  Le lendemain, Trudeau a engagé des milliards de dollars dans un pipeline de bitume qui augmente les émissions de gaz à effet de serre. Aujourd'hui, le Parti conservateur a adopté un plan favorable à une production pétrolière et gazière sans fin. »

« Nous sommes dans une situation d'urgence climatique. Nous avons besoin d'action. Nous avons besoin de Mission possible : le plan d’action climatique du Parti vert. Espérons que nous pourrons nous concentrer sur l'abandon de la partisanerie et agir sur la base des mises en garde claires de la communauté scientifique. Nous nous approchons dangereusement de la limite de 1,5 degré C. Nous devons déployer tous les efforts nécessaires avant qu’il ne soit trop tard », a conclu Mme May,

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