Déclaration sur les actes de violence et le déplacement forcé des Rohingyas musulmans

(OTTAWA) – Le Parti vert du Canada a émis la déclaration suivante :

« Des groupes internationaux de protection des droits de la personne rapportent qu’environ 370 000 Rohingyas, une minorité majoritairement musulmane apatride habitant dans l’État à majorité bouddhiste de Rakhine (Myanmar), se déplacent depuis le 25 août au Bangladesh afin d’échapper à l’armée du Myanmar, qui brûle leurs villages, commet des meurtres et déplace de force leur population.

Même si l’armée du Myanmar nie qu’elle cible la population civile, il est choquant de lire les rapports indépendants qui témoignent d’actes terrifiants de violence et de la pose intentionnelle de mines contre les Rohingyas, a déclaré Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada (PVC) et députée de Saanich-Gulf Islands. Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Zeid Ra’ad Al Hussein, a dit cette semaine que les opérations ayant lieu à Rakhine sont « un exemple classique de nettoyage ethnique ». Compte tenu de ce que nous savons, Justin Trudeau doit condamner sans équivoque le Myanmar et il doit presser l’armée du Myanmar de cesser son offensive dirigée contre les Rohingyas. Je presse également Aung San Suu Kyi, citoyenne du Myanmar, gagnante d’un Prix Nobel de la paix et citoyenne honoraire du Canada, de condamner très fortement les actions horrifiantes commises par son pays. Qui ne dit mot consent. »

Joe Foster, porte-parole du parti en matière de droits de la personne, a dit : « En juillet 2011, Elizabeth May avait prévenu que "le gouvernement du Canada ainsi que la communauté internationale doivent surveiller de très près la situation des droits de la personne en Birmanie". Malheureusement, les pires craintes exprimées dans le monde semblent se concrétiser.

La portée et les ramifications de ces derniers actes de violence demeurent inconnues. À ce jour, selon les estimations non validées d’agences travaillant dans la région, il y aurait plus de 370 000 personnes qui auraient traversé la frontière du Bangladesh. La communauté internationale, incluant notre premier ministre, doit réagir face à cette crise des droits de la personne et en condamner les auteurs. Aucun peuple du monde ne devrait souffrir inutilement et être chassé de son territoire et menacé d’assassinat, alors que la communauté internationale reste les bras croisés. »

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