Le gouvernement fédéral délivre discrètement les permis requis pour le projet du site C, sans égard aux droits issus de traités des Premières Nations

(OTTAWA), 28 juillet 2016 – Le Parti vert du Canada a publié la déclaration suivante après avoir appris que le ministère des Pêches et Océans et le ministère de Transports, aient délivré les permis fédéraux autorisant la mise en chantier du barrage hydroélectrique du site C :

« Je suis extrêmement déçue que le ministre des Pêches et Océans, l’honorable Dominic LeBlanc, et le ministre des Transports, l’honorable Marc Garneau, aient délivré les permis autorisant BC Hydro à détruire une nouvelle partie de la rivière de la Paix. Je croyais pourtant sincèrement que le nouveau gouvernement respecterait la parole donnée aux Premières Nations, a dit Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.

« Maintenant, la rivière de la Paix et les terres vierges avoisinantes seront sacrifiées pour ériger le barrage du site C, un projet hydroélectrique dont la production dépassera de beaucoup les besoins de la province et dont la réalisation coûtera le montant scandaleux de 8,8 milliards de dollars. Ce projet contrevient de façon flagrante aux droits des Premières Nations signataires du traité 8. Le projet du site C est une tragédie évitable et un constat d’échec pour ce gouvernement qui continue d’avaliser des projets énergétiques destructeurs plutôt que de privilégier des technologies énergétiques propres et durables. »

Contexte : La commission fédérale-provinciale chargée de l’examen environnemental du projet C en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale antérieure à 2012, était présidée par Harry Swain, un ancien sous-ministre fédéral très respecté. La commission conjointe avait constaté que ce projet engendrerait des problèmes économiques pour la Colombie-Britannique, qu'il n'existait pas de demande pour l'énergie qui serait produite et que BC Hydro avait négligé d'explorer des sources d'énergie de remplacement comme l'y engageait l'orientation qui lui avait été donnée.

Elle avait établi de fait que le projet causerait des dommages environnementaux permanents impossibles à atténuer, et que le barrage du site C provoquerait la perte définitive de droits pour les Premières Nations signataires du traité 8.

La Société royale du Canada, notre plus importante académie scientifique, a décrit le rapport de la commission d’examen conjointe sur le projet du site C comme le plus solide et le plus négatif de tous les rapports écartés par le gouvernement. Un très grand nombre d’experts, de Premières Nations et de groupes environnementaux souhaitent que le gouvernement Trudeau renverse la décision idéologique du précédent gouvernement, qui avait jugé que l’importance économique de ce projet l’emportait sur les dommages environnementaux qui en découleraient.

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