(OTTAWA), 29 juin 2016 – Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, a émis la déclaration suivante à la suite de l’annonce d’un partenariat nord‑américain en matière de climat, d’énergie propre et d’environnement :
« Je me réjouis de constater que le climat fait partie des priorités du Sommet des leaders nord-américains et que les trois dirigeants se soient engagés à atteindre 50 % de production d'énergie propre d'ici 2025, a dit Mme May. Il est également encourageant que le Mexique se soit engagé, à l’instar du Canada et des États-Unis, à réduire ses émissions de méthane dans les secteurs du pétrole et du gaz de 40 à 45 % d’ici 2025.
La décision des leaders nord-américains de ratifier l’Accord de Paris d’ici l’an prochain est certes une bonne nouvelle, mais il est décevant qu’ils aient conservé les cibles existantes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Pourtant, il est évident que nos cibles actuelles sont bien trop faibles pour atteindre les cibles de l’Accord de Paris. Alors que cet accord international exige l'augmentation des cibles actuelles, la cible du Canada est la moins ambitieuse de tous les pays du G7.
Il est bon aussi de souligner que les engagements du Sommet visent 2025 comme année limite, soit la même année que celle visée par les engagements des États-Unis. Par contre, la cible de réduction des GES du Canada vise 2030, ce qui est en porte à faux avec celle des États-Unis et avec les promesses d’aujourd’hui. Il est grand temps que l’administration Trudeau remplace la vieille cible de l’ère Harper. »
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