Le Parti vert invite la Nouvelle-Écosse à renouveler ses objectifs climatiques après l’Accord de Paris

(HALIFAX) – Le Parti vert de la Nouvelle-Écosse et le Parti vert du Canada invitent la Nouvelle-Écosse et les autres gouvernements de l’Atlantique à établir de nouveaux objectifs climatiques, à améliorer le réseau énergétique est-ouest et à faire la transition vers le 21e siècle, l’économie énergétique durable :

« Alors que d’autres provinces multiplient les efforts pour se libérer de l’énergie à base de charbon, la réouverture imminente de la mine Donkin indique que le gouvernement de la N.-É. s’accroche encore à une énergie désuète », a déclaré Brynn Nheiley, chef intérimaire du Parti vert de la N.-É.

« L’objectif du gouvernement de la N.-É. de réduire les émissions des GES de l’électricité de plus de la moitié par rapport aux niveaux de 2009 d’ici 2030 est vraiment insuffisant », a déclaré Mme Nheiley. « Le gouvernement devrait plutôt adopter un objectif plus ambitieux, soit celui d’éliminer graduellement tout le charbon de la production d’électricité d’ici 2025, et créer des emplois en N.-É. à long terme en améliorant le réseau d’électricité est-ouest et en investissant dans les économies d’énergie et l’énergie renouvelable. »

Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada, a déclaré : « Les députés de la Nouvelle-Écosse représentent tous le parti du gouvernement. À ce titre, ils ont une excellente occasion de promouvoir des investissements importants pour la Nouvelle-Écosse dans l’énergie renouvelable et les technologies vertes. »

Andrew Younger (député indépendant de Dartmouth Est) s’est joint à Mme Nheiley et à Mme May pour annoncer un projet de loi qu’il présentera à la législature afin de maximiser les avantages de l’Accord de Paris pour les Néo-écossais.

« La Nouvelle-Écosse est mieux placée que plusieurs autres provinces ou territoires pour tirer profit des emplois dans le secteur de l’énergie verte », a déclaré M. Younger. « Plus particulièrement à la lumière de l’incertitude entourant Muskrat Falls, les Néo-écossais ont besoin du soutien du gouvernement pour comprendre et faire partie du plan qui va de l’avant et des possibilités d’emploi dans le secteur de l’énergie verte. »

Mme May a ajouté : « Les Néo-écossais, comme tous les Canadiens, pourraient être le chef de file du pays en adoptant l’économie du 21e siècle où les emplois des technologies propres et l’énergie renouvelable stimulent la croissance. Les provinces voisines doivent travailler de concert pour investir dans l’infrastructure écoénergétique et reconstruire un réseau énergétique décentralisé. En s’engageant résolument dans le 21e siècle, l’énergie renouvelable permettra aux Néo-écossais de maintenir les emplois et la prospérité pour les générations à venir. »