(OTTAWA) - Suite à la réunion qu’ont tenue aujourd’hui les premiers ministres du pays et le Premier ministre Justin Trudeau, le Parti vert du Canada demande instamment au gouvernement fédéral de fixer des objectifs de lutte contre les changements climatiques plus audacieux afin de respecter ses engagements de l’Accord de Paris.
« Je félicite les premiers ministres et le Premier ministre Justin Trudeau d’avoir fait des progrès vers la mise en place d’un cadre pancanadien pour une croissance propre et la lutte contre les changements climatiques. Toutefois, je crois que le Canada peut encore atteindre des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) plus audacieux avant que nous signions l’Accord de Paris le 22 avril », a déclaré Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.
« Pour éviter que la température du globe augmente de plus de 1,5 degré C, le Canada devra améliorer ses objectifs actuels de réduction des GES de 30 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 – les objectifs les plus modestes du G7 », a déclaré Mme May.
« À titre de ministre de l’Environnement, Catherine McKenna a déclaré que nos objectifs actuels sont un « minimum ». Nous devons améliorer nos objectifs maintenant de façon à ce que le Canada soit en mesure de prêcher par l’exemple dans sa nouvelle ambition et inciter les autres pays à en faire davantage pour lutter contre les changements climatiques », a déclaré Mme May.
Bruce Hyer, chef adjoint et porte-parole du Parti vert en matière de changements climatiques, a déclaré qu’une réunion des premiers ministres est en soi une amélioration après l’ère Harper, mais cela n’est pas un substitut à une stratégie nationale qui comprend un prix du carbone.
« Nous avons besoin d’un véritable leadership dès maintenant, pas dans six mois », a déclaré M. Hyer. « Le Parti vert continuera de promouvoir un modèle de dividendes et de redevances sur le carbone créé par le gourou du climat de la NASA, James Hansen, et promu au Canada par le Lobby Climatique des Citoyens. Plutôt que de plafonner et d’échanger les émissions ou d’imposer une autre taxe sur le carbone, le modèle de dividendes et de redevances sur le carbone retourne tout l’argent des redevances sur le carbone directement à chaque Canadien selon un montant égal par habitant et d’une manière qui n’a absolument aucune incidence sur les revenus. Plus il y aura de dividendes, plus vite ils réduiront le CO2 et la pauvreté. Dotons-nous dès maintenant d’un véritable plan pour les générations futures. »
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