Les Verts dévoilent leur volet climatique basé sur des engagements fermes et concrets : le programme électoral 2015

(VICTORIA) -  Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée (Saanich-Gulf Islands), dévoile aujourd’hui l’engagement ferme que prend le Parti vert du Canada d’adopter des mesures constructives de lutte contre les changements climatiques ( Le plan de lutte contre les changements climatiques du Parti vert).

« Quand les Canadiens cherchent un parti de confiance pour faire du climat une priorité, ils se tournent vers le Parti vert, déclare Elizabeth May. Bien que nous soyons un parti fédéral pleinement mobilisé sur tous les sujets qui intéressent les Canadiens, les mesures concrètes sur les changements climatiques sont au cœur de notre engagement. Nous croyons en un Canada qui travaille à l’unisson, par-delà les allégeances politiques et les limites de compétences, pour produire des résultats. Cela signifie plus d’emplois pour les Canadiens dans le secteur en croissance des technologies propres, dans les énergies renouvelables, dans la modernisation des infrastructures et dans la rénovation des immeubles existants. »  

Mme May poursuit : « Étant donné que le délai crucial des négociations en vue d’un traité mondial sur le climat s’amorcera seulement quarante jours après les élections fédérales, tous les partis doivent prendre position sur la place du Canada sur la scène mondiale. Nous ne pouvons nous permettre d’attendre après les élections pour préciser notre position et les gestes que nous entendons poser comme acteur constructif des solutions internationales de lutte contre les changements climatiques. »

Pour l’heure, la cible que le Canada a récemment annoncée est la plus faible du G7. Leona Aglukkaq, ministre de l’Environnement, a annoncé un vendredi après-midi de la longue fin de semaine de mai que le Canada comptait réduire ses émissions de GES de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Par contraste, les États-Unis (dont les cibles sont également insuffisantes) s’engagent à les réduire de 26 à 28 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2025. Au contraire du Canada, les É.-U. ont respecté leur cible en vertu de l’Accord de Copenhague, un accord sans valeur juridique promu par les É-U. lors des négociations de Copenhague. Bien que le Canada ait choisi la même cible que les É.-U., soit 17 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2020, le Canada aura, au plus, réduit ses émissions de 3 à 5 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2020.

Les É.-U., qui ont déjà réussi à réduire leurs émissions de façon substantielle en vertu du Protocole de Kyoto, se sont engagés à réduire les GES de 40 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030.

Elizabeth May ajoute : « Le Canada doit faire montre de leadership. Un Parlement nouveau et plus vert après les élections doit se rendre à Paris et au CDP21 prêt à mettre l'épaule à la roue pour conduire au meilleur accord possible. Nous devons passer à l’élimination effective des carburants fossiles utilisés d’ici le milieu du siècle. Les Verts demandent des réductions de 80 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2050. La cible à court terme est de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2025. Ces cibles sont atteignables grâce à une suite de mesures. Les prix du carbone seuls ne nous y conduiront pas, mais l’établissement des prix par dividendes et redevances est une première étape essentielle. 

Les Verts s’engagent à :

· éliminer toute subvention des carburants fossiles;
· créer un prix national du carbone grâce aux dividendes et redevances sur le carbone, remettre un dividende du carbone à tous les Canadiens de plus de 18 ans;
· investir dans les infrastructures pour réduire le gaspillage d’énergie en améliorant les transports publics et les systèmes d’adduction d’eau et de traitement des eaux usées; 
· mobiliser les commerçants et les travailleurs de tout le Canada dans un programme de financement national à l’échelle fédérale pour moderniser les immeubles résidentiels, commerciaux et institutionnels. Trente pour cent des GES du Canada émanent d’immeubles présentant des fuites. Nous perdons plus de la moitié de l’énergie utilisée au Canada. Ce rendement immédiat nous permet de tirer le maximum de nos investissements;
·  être prêt à faire face aux enjeux mondiaux de la justice climatique en versant 500 M$/an dans le Fonds vert pour le climat;
· veiller à ce que les Canadiens soient protégés des catastrophes climatiques non naturelles grâce à la mise en œuvre de mesures d’adaptation.

Bruce Hyer, chef adjoint du Parti vert du Canada et député (Thunder Bay-Superior Nord), ajoute : « Les Conservateurs et les Libéraux n’ont aucun plan de réduction des CO2, et refilent le problème aux provinces. Quel leadership! Le NPD a un plan de marché du carbone encore plus lacunaire, coûteux et bureaucratique. Le plan du Parti vert combinera des règlements et des investissements à un prix national du carbone. Nos dividendes et redevances sur le carbone réduiront du même coup le CO2 et la pauvreté. Il ne s’agit pas d’une taxe (pas un sou n’ira au gouvernement), ni d’une nouvelle exigence bureaucratique; ce système met en fait de l’argent dans les poches de la majorité des Canadiens. »

Claire Martin, porte-parole du Parti vert en matière de changement climatique et candidate (Vancouver-Nord), conclut : « Il est temps que le Canada prenne des engagements fermes pour régler le problème des  changements climatiques. Le Parti vert du Canada a élaboré un plan réaliste, efficace et précis, qui ne vise pas seulement les niveaux d’émissions, mais favorise aussi les nouvelles technologies (conçues pour réduire les émissions) qui en retour créent des emplois durables qui stimulent l’économie. Des investissements dans les infrastructures, la R&D, tout concourt à créer un « climat » propice aux emplois de longue durée et bien rémunérés; nous avons un plan d’action climatique qui a réellement du « bon sens ».  

Vous pouvez lire la politique sur les changements climatiques du Parti vert ici.

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