(OTTAWA) – Le Parti vert du Canada est ravi de l’accord inédit sur le climat entre les États-Unis et la République populaire de Chine.
Le président américain, Barack Obama, et le premier ministre chinois, Xi Jinping, ont annoncé aujourd’hui l’engagement respectif de leur pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au cours des deux prochaines décennies. Le président Obama a annoncé l’engagement de son pays à réduire de 26 à 28 % ses émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2025 par rapport à 2005.
« Je suis très encouragée par cet accord », a affirmé la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, Elizabeth May. « Le moment choisi pour cette annonce a été pensé pour augmenter l’intérêt pour la question des changements climatiques avant la Conférence des Parties de Lima, où je serai en tant que représentante du Parti vert. »
De même, le premier ministre Jinping a annoncé que la Chine atteindrait un sommet de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et tentera aussi de produire 20 % de ses besoins en énergie de sources non fossiles d’ici la même année. La Chine et les États-Unis sont les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre du monde.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre Jinping, le président Obama a affirmé qu’« à titre des deux plus grosses économies de la planète, consommatrices d’énergie et émettrices de gaz à effet de serre, nous avons une responsabilité spéciale de mener les efforts mondiaux pour freiner le réchauffement climatique ».
Le chef adjoint du Parti vert du Canada et député de Thunder Bay – Superior Nord, Bruce Hyer, a ajouté qu’il espère que cette annonce entre la Chine et les États-Unis sera une pression sur le premier ministre Harper pour faire de même et dépasser les objectifs américains et chinois.
« Cet accord entre les États-Unis et la Chine pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre est un bon premier pas », a ajouté M. Hyer. « Cette annonce signifie de façon claire que Stephen Harper ne peut plus justifier son immobilisme en disant qu’il attend que les autres agissent. La communauté internationale va de l’avant avec ou sans nous – si nous ne faisons rien, nous serons déshonorés. »
« J’espère de tout cœur que la délégation conservatrice (puisque les membres de l’opposition de la Chambre des communes sont continuellement exclus) sentira l’urgence d’égaler et même de dépasser cet engagement afin de freiner un réchauffement climatique débridé où l’augmentation de la température moyenne planétaire pourrait atteindre un tel seuil que cela engendrerait des dommages irréversibles », a ajouté Mme May.
« Nous avons besoin de vrais leaders sur la question du réchauffement climatique. Nous devons nous engager à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 80 % en dessous des niveaux de 1990 d’ici 2050, et pas plus tard. J’espère sincèrement que le Canada, par son exemple, peut devenir un leader pour résoudre l’enjeu du réchauffement climatique. »
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