Les Verts appuient les Premières Nations signataires du Traité no 8 et l’union des chefs indiens de la C.-B. dans leur opposition au projet d’énergie propre du site C

OTTAWA – La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich–Gulf Islands, Elizabeth May, se joint aux Premières Nations signataires du Traité no 8 et à l’union des chefs indiens de la C.-B. pour demander au gouvernement fédéral de rejeter la demande de BC Hydro d’aller de l’avant avec un controversé projet de barrage sur la rivière Peace dans le nord-est de la Colombie-Britannique.   

Mme May et le chef adjoint du Parti vert du Canada et député de Thunder Bay–Superior Nord, Bruce Hyer, accompagnaient le chef de la Première Nation West Moberly, Roland Willson, la chef de la Première Nation Fort Nelson, Liz Logan, et le grand chef de l’union des chefs indiens de la C.-B., Stewart Phillip (UBCIC), lors d’une séance d’information parlementaire sur le projet d’énergie propre du site C, ce matin. 

« La C.-B. a un énorme potentiel pour augmenter sa production d’électricité sans recourir à des projets de développement dévastateurs sur le plan environnemental comme celui-ci », a affirmé Mme May. « De plus, l’approbation du fédéral pour ce projet serait une violation directe des droits issus de traités protégés par la Constitution canadienne des Premières Nations signataires du Traité no 8. »

Les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britannique décideront le mois prochain s’ils autoriseront BC Hydro à aller de l’avant avec ce projet controversé. S’il est construit, le barrage de 1100 mégawatts entraînera l’inondation de plus de cent kilomètres carrés de terres agricoles et forestières vierges visées par le Traité no 8 des Premières Nations. 

En mai 2014, le rapport de la commission d’examen conjoint du projet d’énergie propre du site C indiquait que le barrage aurait des « effets négatifs importants » sur la végétation locale, le poisson, les oiseaux et certaines des 23 espèces sauvages protégées, et que ces effets « ne peuvent être atténués ». La commission notait aussi que le projet « entraînerait des pertes financières importantes » pour plusieurs années, ne bénéficierait pas aux communautés autochtones locales financièrement ou ne contribuerait pas à créer des emplois dans la région, et que BC Hydro n’avait pas entièrement démontré le besoin pour ce projet.  

« Dans son évaluation du projet d’énergie propre du site C, la commission a déterminé que BC Hydro n’avait pas exploré d’autres options de sources d’énergie de façon adéquate en concluant que l’énergie géothermique tout particulièrement pourrait engendrer des coûts similaires avec un meilleur potentiel de la source au consommateur », a affirmé le chef adjoint du Parti vert de la Colombie-Britannique et député de Oak Bay–Gordon Head, Andrew Weaver. « Au lieu du site C, nous avons l’occasion de développer des énergies renouvelables, distribuées partout dans la province comme l’énergie géothermique, l’énergie éolienne et l’énergie solaire, tout en gardant intacte la seule terre agricole de grande qualité au nord de Quesnel. »

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