Une meilleure surveillance aérienne est une bonne nouvelle, mais où sont les mesures en cas de déversement pétrolier ?

OTTAWA – La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich–Gulf Islands, Elizabeth May, considère positive l’annonce faite par la ministre des Transports, Lisa Raitt, d’augmenter le financement de la surveillance de la pollution en mer. Elle se demande cependant comment cela aidera à contrer les déversements pétroliers. 

«Nous avons, certes, la capacité de détecter les déversements de pétrole du haut des airs, mais nous n’avons pas les moyens d’y remédier. Les six bureaux régionaux d’Environnement Canada situés le long de nos côtes qui géraient le Programme des interventions d'urgence ont été fermés en 2012 pour être remplacés par un numéro sans frais qui est acheminé au Québec. Nous n’avons donc aucun moyen de nettoyer les déversements, surtout les déversements de bitume dilué dont les effets sont encore méconnus en milieu marin. Depuis le déversement qui a eu lieu à Kalamazoo dans l’État du Michigan, nous avons appris que le bitume dilué est beaucoup plus difficile à nettoyer que le pétrole brut.»

Elizabeth May note, de plus, que le rapport final de Scott Vaughn, commissaire sortant à l'environnement et au développement durable qui relève du Bureau du vérificateur général, soulignait l’an dernier à quel point le Canada n’était pas préparé à faire face à un déversement pétrolier d’importance.

«L’approche du gouvernement Harper par rapport à la préparation nécessaire pour les déversements pétroliers se résume à quelques communiqués de presse et à la déclaration selon laquelle nos lois sont renforcées. La réalité est plutôt l’opposé. »

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