Le Parti vert souligne la Journée mondiale des zones humides

OTTAWA – Le Parti vert du Canada est heureux de souligner la Journée mondiale des zones humides qui commémore la signature le 2 février 1971 d’un traité international unique au monde, la Convention relative aux zones humides d'importance internationale, dans la ville iranienne de Ramsar. Également appelée Convention de Ramsar, il s’agit du seul traité international portant sur un écosystème particulier, qui comprend notamment les lacs, rivières, marais et prairies humides.

« Parmi les 160 signataires de la Convention de Ramsar, le Canada est celui qui possède la plus vaste concentration de zones humides, soit environ 25 % de la superficie mondiale », a déclaré la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands Elizabeth May.

« Étant donné que ces systèmes naturels contribuent à purifier l’eau et à prévenir les inondations, servent d'habitat naturel et surtout, permettent de stocker le carbone, nous nous devons de les protéger, pour nous-mêmes et pour toute la planète. Malheureusement, les Conservateurs de Harper font exactement le contraire. »

May rappelle plusieurs changements récents apportés aux lois canadiennes, qui ne manqueront pas d’avoir des répercussions néfastes sur zones humides : l’affaiblissement de la Loi sur les pêches de sorte que désormais, seuls certains poissons sont protégés plutôt que l’ensemble de leur habitat, la destruction de la Loi sur l’évaluation environnementale et le remplacement de la Loi sur la protection des eaux navigables par la Loi sur la protection de la navigation, qui accordera dorénavant une protection contre le développement à seulement 65 rivières et 97 lacs pour l’ensemble du Canada.

Pendant ce temps, Stephen Harper maintient le cap sur ses pharaoniques projets d’élargissement de l’exploitation des sables bitumineux et accélère la destruction des tourbières du nord de l’Alberta. Contrairement à ce qu’affirment les Conservateurs et l’industrie du pétrole, les plus éminents scientifiques ont confirmé que ces terres pillées ne pourraient jamais être restaurées.

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Renseignements :
Stéphane Vigneault
Coordonnateur des communications, Parti vert du Canada
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