Elizabeth May souligne une autre étape vers l'interdiction de l'amiante

Une décision tardive, mais bien accueillie par la chef des Verts

OTTAWA – La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, se réjouit de la décision du gouvernement canadien de ne plus s’opposer aux efforts de la communauté internationale en vue d’ajouter l’amiante chrysotile à la Convention de Rotterdam.

« Le Parti vert du Canada a toujours été à l’avant-garde du combat pour l’interdiction de l’amiante. Avant mes débuts en politique, j’ai été cofondatrice du chapitre canadien de Ban Asbestos Now. Même si cette décision arrive tardivement, je l'accueille avec soulagement », a déclaré Mme May. « L’amiante est toxique pour l’environnement et la santé humaine – aucun niveau d’exposition n’est sécuritaire. J’ose espérer que le travail du Parti vert pour faire prendre conscience des dangers de l’amiante a eu une incidence sur les autres partis politiques. Il nous faut maintenant étroitement surveiller de quelle manière le fonds de diversification économique sera utilisé. Les gens de la région de Thetford Mines méritent des emplois verts, durables et sécuritaires », a ajouté Mme May.

« Je sais que la première ministre élue du Québec, Mme Pauline Marois, veut instaurer une commission parlementaire pour discuter de l’avenir de la production d’amiante. J’espère que tous les partis s’entendront et interdiront définitivement cette substance cancérigène », a conclu Elizabeth May.

Le Parti vert du Canada a lancé en juin 2011 la campagne Je suis désolé ! lorsque les Conservateurs de Stephen Harper ont fait du Canada le seul pays au monde à s'opposer à l'inscription de l'amiante chrysotile sur la liste des produits dangereux régie par la Convention de Rotterdam.

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Renseignements :
Stéphane Vigneault

Coordonnateur des communications, Parti vert du Canada

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