Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs : un pas en avant, mais la marche n’est pas finie

WASHINGTON – Le ministre de l’Environnement Peter Kent signait aujourd’hui à Washington un accord renforcé relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs avec son homologue américaine, l’administratrice de l’Agence des États-Unis pour la protection de l'environnement Lisa Jackson. L’accord renforcé traite notamment des problèmes relatifs aux espèces aquatiques invasives, à la dégradation des habitats et aux effets des changements climatiques.

« C’est une bonne nouvelle que cet accord renforcé a enfin été signé après huit ans de négociations, mais son succès dépend entièrement de sa mise en œuvre. Les Grands Lacs ont tellement souffert de sous-financement chronique sous la gouverne du premier ministre Stephen Harper, que la majeure partie des recommandations issues des précédents accords et plans d’action communs n’a jamais été mise en œuvre », a souligné la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands, Elizabeth May. « Les conservateurs de Harper semblent beaucoup plus motivés par la stratégie politique que par les secteurs de compétences quand il est question d’investir dans les lacs. Tout indique que le financement est habituellement dirigé vers les régions où le premier ministre espère faire des gains politiques et aller chercher des votes, y compris les régions du lac Simcoe et du lac Winnipeg. Bien qu’il soit important de protéger tous les écosystèmes, celui des Grands Lacs est particulièrement important, puisqu’il fournit de l’eau potable à plus de 40 millions de personnes et contient 18 pour cent des eaux douces de surface de la planète. »

Aux termes du Traité des eaux limitrophes de 1908, le Canada a l’obligation de respecter ses engagements en ce qui a trait à la protection des Grands Lacs, en partenariat avec les États-Unis. « Cette ressource fondamentale a été négligée pendant bien trop longtemps », a dit May. « Le moment est venu de prendre des engagements financiers considérables pour soutenir cet accord si nous voulons obtenir des résultats. »

À titre de conseillère principale en politiques au cabinet de l’ancien ministre fédéral de l’Environnement Tom McMillan, May a travaillé sur la version précédente de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, celui de 1987. Directrice exécutive du Sierra Club Canada pendant près de vingt ans, May a également collaboré de très près à tous les dossiers entourant les Grands Lacs.

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Renseignements :

Debra Eindiguer
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