Elizabeth May appuie les exploitations agricoles familiales, l’agriculture biologique et la protection des terres agricoles

Aujourd’hui, de 13 h à 13 h 30, à la ferme biologique de
Northbrook de Saanich centre, Elizabeth May et les propriétaires de
l’entreprise d’agriculture biologique la plus connue de la péninsule, Saanich
Organics, tiendront une conférence de presse en appui aux exploitations
agricoles familiales, à l’agriculture biologique et à la protection des terres
agricoles. 

« Beaucoup de gens n’ont pas conscience que la circonscription de
Saanich—Gulf Islands est l’une des régions agricoles les plus importantes de la
Colombie-Britannique, comptant parmi les terres agricoles les plus productives
et profitant de la plus longue saison viticole du pays. La région appuie
fortement la culture de produits locaux et biologiques », explique
Elizabeth May, chef du Parti vert. « Le Parti vert croit qu’il est crucial
d’encourager les initiatives tels les exploitations agricoles familiales, les
marchés des producteurs et l’agriculture biologique pour une planète et une
société saines et en santé. Dans notre région, Saanich Organics est en tête du
mouvement pour une alimentation saine et locale. »

Saanich Organics est un regroupement de petits exploitants agricoles
certifiés biologiques de la péninsule qui collaborent à la mise en place de
marchés publics et de réseaux de livraison de produits biologiques à domicile,
dans les restaurants et dans les marchés d’alimentation.

« Saanich Organics est fière d’appuyer la candidature d’Elizabeth
May lors des prochaines élections fédérales. En emménageant dans notre
circonscription, madame May a rencontré les intervenants de différents secteurs
afin de s’informer des enjeux locaux. En constatant l’importance du secteur
agricole dans sa circonscription, elle s’est entourée de petits exploitants
agricoles biologiques comme nous. Nous avons été impressionnés par sa grande
intelligence, sa compassion et son engagement pour la création d’un monde
meilleur, plus juste et durable. Nous serions fiers d’être représentés par une
telle députée à Ottawa » a déclaré Robin Tunnicliffle, copropriétaire de
Saanich Organics. « Saanich Organics constitue une solution de rechange
viable aux exploitations agricoles industrialisées. Nos exploitations
maintiennent la biodiversité, conservent les sols et adoptent des pratiques
favorisant le bien-être du bétail ainsi que les normes du travail les plus
élevées. »

Au cours des cinquante dernières années, les politiques, les subventions
et les avancées technologiques ont favorisé les géants de l’agroalimentaire au
détriment des petites exploitations agricoles familiales et durables sur le
plan écologique. Cette situation permet aux multinationales de diriger
l’approvisionnement alimentaire, alors que les agriculteurs dépendent de plus
en plus de revenus extérieurs à la ferme pour leur subsistance. Il faut
remanier le secteur afin de soutenir les agriculteurs et leurs familles, de manière
à ce qu’ils reçoivent leur juste part des profits. 

Les verts soutiendraient
l'agriculture biologique, les exploitations agricoles familiales et la
préservation des terres agricoles à fort rendement en prenant notamment les
mesures suivantes :

  • Fournir
    50 millions de dollars aux marchés agricoles locaux pour développer une
    production agricole axée sur les besoins locaux, améliorer la salubrité des
    aliments et soutenir les exploitations agricoles familiales.
  • Allouer
    500 millions de dollars pour permettre aux exploitants agricoles de passer
    à une agriculture biologique.
  • Réformer la
    réglementation de l’agriculture pour remettre en question la concentration industrielle.
  • Veiller à ce
    que les paiements de soutien agricole soient octroyés en fonction de l’exploitation
    (et non de la production) pour soutenir davantage d’exploitations et
    d’exploitants agricoles.
  • Aider les
    localités sans agriculture à grande échelle à développer des règlements en
    matière de salubrité des aliments spécifiques à ces localités, qui respectent
    les normes nationales sans toutefois placer un fardeau financier exagéré sur
    les entreprises de transformation alimentaire et les exploitants locaux.
  • Faire en sorte
    que les régimes nationaux de gestion de l’offre assurent la stabilité des marchés
    intérieurs et la viabilité du revenu agricole et autoriser la production non
    réglementée pour les petites exploitations et les exploitations familiales qui
    vendent à des marchés locaux.
  • Appuyer le « défi
    de 200 kilomètres » par le biais du développement des marchés de
    producteurs et d’activités de tourisme culinaire local
  • Protéger le
    droit des exploitants agricoles à récupérer leurs semences.
  • Mettre en
    place des programmes à frais partagés pour aider les exploitants à protéger les
    aires d’habitat faunique et les terres marginales, protéger la qualité de nos
    cours d’eau, lacs et aquifères, et protéger et améliorer la qualité de nos
    sols.

 

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