« Le Conseil des Jeunes verts est responsable de la gouvernance et de la surveillance stratégique des Jeunes verts du Canada. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? »
Les déclarations seront ajoutées au fur et à mesure qu’elles seront soumises par les candidats. Restez à l'affût !
Liana Canton Cusmano, candidat pour le poste de Co-président des JVCs
Être responsable de la gouvernance et de la direction stratégique signifie poser des questions et vraiment écouter les réponses. Cela signifie prendre en compte tous les acteurs et facteurs impliqués dans une dispute, ou dans un partenariat, ou dans un budget, et procéder en conséquence. Cela signifie comprendre que les étudiants du secondaire seront mobilisés différemment de ceux de l'université, que les accords avec les organisations à but non lucratif seront établis différemment de ceux avec les petites entreprises. La bonne gouvernance implique demander aux Jeunes verts quels sont leurs besoins financiers ou organisationnels et les encourager à être expansifs, sachant que certains d'entre nous ont été conditionnés pour occuper moins d'espace. Une stratégie judicieuse comprendra la création d'espaces sûrs, où les individus se sentiront non seulement entendus mais soutenus. Une équipe de personnes qui partagent des liens solides sera tout aussi importante, lors d’une élection, qu’une stratégie de campagne. Un Conseil des Jeunes verts efficace travaillera en étroite collaboration avec le Conseil Fédéral et sera en contact régulier avec les ACE. Ces collaborations pourront nous mener aux prochaines élections avec un large réseau de Jeunes Verts actifs prêts à monter, diriger et être le visage des campagnes locales . Une bonne gouvernance et une bonne direction stratégique sont intersectionnelles et anti-oppressives. Elles sont accomplis par un travail d'équipe et sont essentiels au changement.
Stuart Hunter, candidat pour le poste de Co-président des JVCs
Cela signifie qu’en tant que conseil, nous représentons les intérêts des Jeunes verts et prenons des décisions dans l’intérêt du parti et des JVC. Cela s’applique à la fois au conseil des JVC et au conseil fédéral, où les coprésidents siègent de droit. Les membres du conseil doivent participer dans ce qui se passe au sein du parti, examiner attentivement les décisions et travailler ensemble pour parvenir à un consensus. Les coprésidents ont la responsabilité particulière de veiller à ce que le conseil des JVC travaille de manière cohérente, fonctionne efficacement et prenne de bonnes décisions en matière de gouvernance. Il s’agit d’une priorité pour moi, et c’est pourquoi je siège au comité de gouvernance du conseil fédéral et que je préside le comité de gouvernance des JVC. Je travaille à l’amélioration des procédures de gouvernance des deux conseils depuis ma première élection en 2018 et je serais très reconnaissant si vous me souteniez dans la poursuite de ce travail, car nous avons encore beaucoup à faire.
En ce qui concerne la surveillance stratégique, la responsabilité réelle du conseil des JVC telle que définie dans les règlements des JVC est rudimentaire, à savoir « qu’il est chargé d’offrir des conseils stratégiques au Parti » (règlement 2.1). Les coprésidents sont chargés de parler au nom des JVC au conseil fédéral et de représenter la jeunesse au sein du parti en général. Je ne dirais pas que cette disposition a été prise au sérieux par tous les membres du parti, mais la situation s’améliore progressivement et je continuerai à travailler pour être à la hauteur de cette responsabilité. Le fait d’avoir des relations existantes avec des membres de diverses entités du parti est extrêmement utile dans cette tâche.
Kiara Nazon, candidate pour le poste de Co-présidente des JVCs
Au cœur de la gouvernance se trouve non seulement la question de l’entité qui dispose du pouvoir pour prendre des décisions, mais aussi, et de façon plus importante, comment les mouvements collectifs (dans ce cas-ci les Jeunes verts) peuvent se faire entendre dans la façon dont les choses sont dirigées. C’est la façon dont nous nous unissons pour prendre des décisions et avoir un impact en groupe.
Dans le cas du conseil des Jeunes verts du Canada (JVC), on parle de quelques aspects. En gros, nos travaux sont de s’assurer que le parti comprend que les jeunes ne représentent pas seulement l’avenir, mais le présent. Nous sommes présents aujourd’hui et nous avons d’importantes choses à dire et contributions à faire. L’objectif du conseil des Jeunes verts est de susciter et de promouvoir l’inclusion des jeunes dans toutes les sphères du parti, que l’on parle de l’élaboration des politiques et des programmes électoraux ou des travaux de notre caucus au parlement. Ainsi, le conseil des Jeunes verts doit s’évertuer à écouter tous les Jeunes verts et s’assurer d’amplifier leurs voix afin qu’ils soient entendus, en plus de voir à ce qu’ils soient représentés dans les buts stratégiques du conseil. Le conseil des JVC est également chargé de veiller à ce que le parti soutienne les jeunes et favorise un environnement dans lequel les jeunes de tout le pays se sentent non seulement invités à participer, mais aussi activement soutenus.
Samantha Burns, candidate pour le poste de Représentante de la Nouvelle-Écosse des JVCs
Je suis très chanceuse d’avoir formé et maintenu des amitiés avec de nombreux membres du conseil des Jeunes verts. Dans chacune d’entre elles, je vois des leaders inspirants qui s’efforcent de faire entendre les jeunes de leurs provinces respectives. Je fais partie des jeunes qui se sentent écoutés et valorisés par les responsabilités données aux jeunes dans la structure de gouvernance du Parti vert du Canada et dans les campagnes électorales du pays. C’est pourquoi j’ai décidé de me porter candidate comme représentante de la Nouvelle-Écosse au conseil des Jeunes verts.
Comme membre possible du conseil des Jeunes verts, la gouvernance et la supervision stratégique des JVC signifient qu’il faut diriger de manière inclusive, écouter, redoubler d’efforts pour faire les changements nécessaires et collaborer avec les autres jeunes de l’ensemble du pays. Ainsi, nous serons la représentation des actions et du renouveau que les jeunes des différentes provinces veulent voir. Je tiens à être au conseil pour aider les Jeunes verts à mettre sur pied leurs clubs campus, à se préparer pour participer à leur premier scrutin et à organiser le nettoyage de plages. Mais, ultimement, je veux être là pour faire élire plus de verts à Ottawa, pour commencer à voir un changement dans les questions qui sont importantes pour nous : les changements climatiques, la justice sociale, les droits des Premières Nations, etc. Je veux présenter aux verts de l’ensemble du Canada ce que les Jeunes verts de la Nouvelle-Écosse vivent et ce qu’ils veulent obtenir de leur parti fédéral. Chaque voix a de la valeur et je veux aider à les amplifier.
Grace Zhu, candidate pour le poste de Représentante de l'Ontario des JVCs
L’objectif du conseil des Jeunes Verts est de mobiliser, de soutenir et de représenter les jeunes électeurs au sein du Parti vert du Canada. Pour moi, cela signifie favoriser un environnement qui encourage la participation des jeunes et être une voix qui représente la prochaine génération. Dans la situation actuelle, le discours politique est principalement dominé par une génération de politiciens plus âgés qui, à leur tour, créent un système politique mettant à l’écart les jeunes — en particulier les étudiants du secondaire. Je crois toutefois que les étudiants du secondaire constituent la plus grande ressource inexploitée du Parti vert. Selon mon expérience, les étudiants du secondaire sont d’une énergie, d’un optimisme, d’une créativité et d’un dévouement inégalés; ils sont prêts à se présenter jour après jour pour faire avancer les campagnes. Malheureusement, beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients des possibilités de militantisme politique, en grande partie en raison du manque d’efforts de sensibilisation de l’ensemble des partis politiques. Si je suis élue au conseil, je veux faire de l’engagement des étudiants du secondaire une priorité dans la stratégie d’engagement des Jeunes Verts. En outre, le conseil des jeunes se doit de représenter les divers membres du Parti vert de moins de 30 ans, y compris les jeunes qui n’ont pas encore le droit de vote. Les jeunes de moins de 18 ans sont confrontés à des problèmes uniques, tels que les compressions budgétaires en éducation et le manque de ressources de loisirs. Actuellement, l’absence de représentation des adolescents au sein du conseil signifie que ces questions ne sont ni abordées ni discutées de manière adéquate. Mon objectif est de faire valoir le point de vue des étudiants du secondaire au conseil des Jeunes verts afin qu’il reflète vraiment l’ensemble de la tranche d’âge qu’il est censé représenter.