Déclarations finales des délégations – jusqu’à 4 h 25

Elizabeth May

Le Venezuela prend la parole : Après plusieurs années, une majorité de gens avait perdu espoir. Et nous avons travaillé d’arrache-pied toute l’année. Nous avons vu les résultats, pas seulement pour l’année 2010, mais aussi pour de nombreuses années à venir. Nous avons vécu la colère et la frustration, puis l’insomnie. À présent, notre défi consiste à extirper de Cancún les accords qu’il nous faut. Nous chercherons à réconcilier les positions. Bien que nous soyons réunis en pleine nuit, ce document est une source de lumière. Je peux rentrer chez moi en disant : « J’ai une solution. »


Lesotho : 
J’ai l’honneur de parler au nom des pays les moins développés. Vous avez rétabli la confiance dans le processus de la CCNUCC. Pour notre part, une étape-clé a été franchie.


Bangladesh :
Il reste encore du travail à faire pour parvenir à un accord inclusif juridiquement contraignant. Nous voulons que tous les éléments des Accords de Cancún soient mis en œuvre dès demain. Des millions de gens souffrent jour et nuit.


Norvège :
Chère Patricia, vous avez reçu plus de félicitations ce soir que la plupart des êtres humains en recevront tout au cours de leur vie. Et chaque parole est méritée. Avec Christina et Margrete. Ainsi, nous sommes à même de constater l’importance des femmes de tête dans la lutte contre les changements climatiques.


Qu’avons-nous accompli? D’abord, nous avons rétabli la confiance dans l’ONU. Si nous avions échoué, il serait devenu difficile pour les gens de croire encore au système onusien.


Ensuite, nous avons conclu l’Accord de Cancún sur la déforestation, l’adaptation, etc.


Après Copenhague, la théorie du big bang des changements climatiques où tout se résout en une seule réunion. Il aura fallu plusieurs réunions, mais ce que nous avons accompli ici est remarquable. Nous avons érigé plusieurs étages de la maison climatique.


Panama :
Nous sommes venus ici remplis d’appréhensions pour les défis qui se posaient à nous. Nous avions peur, après Copenhague, de ne pas pouvoir travailler ensemble. Nous félicitons le président Calderon pour son engagement à titre personnel. Grâce à lui, nous avons franchi une étape importante et nécessaire pour protéger l’humanité.


Grenade :
Parle au nom d’AOSIS. Hier marquait l’anniversaire de la Déclaration des Nations Unies pour les droits de la personne, qui confère le droit à la vie et à la sécurité. Nous avons protégé tout cela grâce aux progrès accomplis ici. Le Mexique ouvre la voie pour la revitalisation du système multilatéral. Nous pouvons aller de l’avant avec espoir et confiance.


Nous adhérons aux paroles de votre président, et nous n’abandonnerons jamais les petits États insulaires.


Australie :
J’ai l’immense privilège de faire cette déclaration au nom du groupe de coordination (qui comprend le Canada).


L’Accord de Cancún que nous avons conclu aujourd’hui a créé un instrument fondé sur la confiance. Ce soir, il faut célébrer nos réalisations communes.


La Zambie, le Pakistan... (Puisque les remerciements deviennent répétitifs, je pense que je vais m’arrêter là. Inutile de transcrire toutes les interventions.)