Il ne fait aucun doute que quiconque souhaitera lire le discours de Baird pourra le faire sur son site Web.
Les mots sont cinglants. Personne n’avait encore donné un discours aussi discordant et faussement optimiste. « Nous sommes ici pour poursuivre sur la lancée. L’Accord de Copenhague représente une percée ». Personne n’avait encore osé qualifier l’Accord de Copenhague de « percée ». Personne n’a donc trouvé le temps de lui expliquer comment la vaste majorité des nations représentées dans cette salle désapprouvait Copenhague? Puis il a annoncé que notre cible était basée sur celle des États-Unis. Que nos normes sur les émissions véhiculaires étaient alignées sur celles des États-Unis. Il a osé affirmer que nous prenions nos propres mesures pour réglementer le charbon. Qui croit-il duper de cette façon? Notre réglementation sur le charbon nous a même valu un prix Fossile du jour un peu plus tôt cette semaine.
Il a conclu en appelant les nations réunies à se baser sur l’Accord de Copenhague pour une prochaine phase d’engagement.
De toute évidence, ce discours était destiné à un certain auditoire canadien. Il est complètement à côté de la plaque en ce qui a trait aux négociations.