Ce journaliste canadien blessé en Thaïlande

Elizabeth May

C’est ce qui transparaît des communiqués de presse dans le reste du Canada. Il est question de sa blessure. De sa nationalité. Très peu de détails.

Ici, dans le sud de l’île de Vancouver, où Chandler Vandergrift étudiait à l'Université Royal Roads, où il a de nombreux amis, nous avons d’autres échos.

En plus d’être journaliste, Chandler étudiait en résolution des conflits et était sur le point de recevoir sa maîtrise en études asiatiques. Les nouvelles sont plutôt bonnes aujourd’hui. Un de ses amis a déclaré au réseau local de Radio-Canada/CBC que Chandler l’avait appelé et qu’il se remettait peu à peu. Il a été atteint par les éclats d’une grenade et a dû être opéré au cerveau. Chose étonnante, il a joint son ami au téléphone aujourd’hui à Victoria et lui a promis d’être en mesure de le tenir informé sur l’évolution du conflit.

Toute cette inquiétude pour un jeune Canadien blessé m’a donné une toute nouvelle perspective sur la brutalité des mesures de répression du gouvernement thaïlandais.

Pour vous permettre de mieux comprendre ce que Chandler a vu dans les rues de Bangkok, voici le lien vers le site Web où il tenait un blogue et publiait ses images : www.nationsstate.blogspot.com [en anglais seulement].

Jetez un coup d’œil à son travail et réfléchissez au manque criant de ressources du mouvement des Chemises rouges et à toutes les injustices qui affligent ce pays magnifique.

Espérons et prions pour le prompt rétablissement de Chandler, afin qu’il puisse à nouveau assumer le rôle auquel il semble se destiner et sensibiliser le plus grand nombre possible.