Accès de colère dans les aéroports

Elizabeth May

J’ai choisi d’écrire un blogue sur la question, parce que je crois bien être la seule personne du monde politique à me souvenir d’Alan Redway. Redway était député du Parti progressiste-conservateur dans le gouvernement Mulroney. Si mon souvenir est bon, il était ministre d’État dans un portefeuille moins important jusqu’à l’incident de l’aéroport. Contrairement au mauvais comportement récent de députés actuels, Redway était un véritable gentleman. On ne parle pas d’accès de colère ici. Alan Redway a plutôt commis l’erreur de vouloir faire une petite blague dans la file d’attente pour le contrôle de sécurité de l'aéroport. Il a suggéré, en riant, que l’homme d’affaires qui voyageait avec lui portait une arme, et donc de bien le fouiller.

Le fait est qu’un député ne mérite aucune latitude au contrôle de sécurité. Il a été accusé. Il a été démis de ses fonctions. Il s'est montré extrêmement désolé et ses excuses semblaient très sincères.

Peut-être que si les gens pouvaient se rappeler de la manière dont ce genre d’incident était géré par le passé (sanctionner la sottise et ne pas s’attendre à ce que les députés dont la conduite est inacceptable s'en tirent plus aisément que les citoyennes et les citoyens ordinaires, exiger de véritables excuses), peut-être que si nous pouvions nous rappeler comment le gouvernement a géré un incident mineur par le passé, nous pourrions insister pour que les titulaires de charge publique mesurent les conséquences de leurs actions.