Haïti

Elizabeth May

C’est impossible à décrire. Entendre notre gouverneure générale parler de sa famille, savoir que tant de Canadiennes et de Canadiens sont incapables de communiquer avec leurs frères et sœurs, comprendre que la misère et la pauvreté de Haïti ne sont pas des caractéristiques inhérentes à cette partie de l’île d’Haïti, mais sont plutôt liées à l'injustice d’une politique postcoloniale de longue date, et pourtant sentir que ce n’est pas le moment de trouver un responsable à blâmer. Toutes ces pensées envahissent mon esprit. Je suis très reconnaissante à Stephen LeFrenie, le candidat du Parti vert dans la circonscription de Trinity-Spadina (veuillez consulter ses mises à jour) d’avoir constamment travaillé à garder la cause d’Haïti à l’ordre du jour en exigeant que le gouvernement du Canada réponde de ses actes de répression et maintenant en donnant des mises à jour en temps réel sur la situation de ce pays avec lequel il a tant de liens. 

Nous devons essayer de nous raccrocher au fait que l'on commence à reconnaître les difficultés politiques et les besoins énormes en matière de réduction de la pauvreté de Haïti pour continuer le travail, mais quelques actions pourraient les aider. Nous pouvons fouiller dans nos cartes de crédit, en trouver une qui n’a pas été utilisée au maximum pendant les Fêtes et faire un don. Je viens juste d’aller sur le site de la Coalition humanitaire. Vous trouverez cette organisation ainsi que d’autres organismes formidables, comme Médecins sans frontières, sur notre site; vous n'avez qu'à cliquer sur la carte d'Haïti.  

Nous avons les moyens d’être généreux. Pensez à la vie que nous menons. Puis, pensez à Haïti. Priez. Donnez. Aidez, quelle que soit la façon.