(OTTAWA) – La chef du Parti vert, Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands), félicite le NPD pour son engagement à prendre des mesures juridiques contraignantes vers un plafonnement des émissions de gaz à effets de serre et incite les autres partis à préciser leurs plans.
« C’est un bon début pour M. Mulcair, en ce qui concerne les changements climatiques. Toutefois, son programme ne parle pas de la menace des oléoducs et des pétroliers pour les communautés canadiennes, » souligne Mme May.
Les objectifs du NPD sont moins ambitieux que ceux du Parti vert. Mme May s’est engagée à réduire les émissions de 40 % sous les niveaux de 2005, d’ici 2025 et de 80 % sous ceux de 1990, d’ici 2050, en plus d’ajouter une taxe sur le carbone de 30 $ la tonne.
Mme May a ajouté : « M. Mulcair n’a pas expliqué comment le Canada se préparera pour les pourparlers de Paris. J’offre d’être prête, accompagnée des députés du Parti vert tel que Claire Martin, Lynne Quarmby et Gord Miller, qui apporteront une expérience indéniable afin de respecter les délais dans la préparation des négociations. Nous demeurons disponibles pour travailler avec le gouvernement élu, quel qu’il soit, et permettre au Canada de reprendre son rôle de chef de file, »
Les changements climatiques sont d’un côté, le plus grand défi et de l’autre, la plus grande opportunité, à avoir été donnés au Canada. Pendant que les conséquences d’un échec à aborder les changements climatiques seraient catastrophiques, notre transition à une économie durable verte créera de bons emplois locaux, des déplacements plus courts, des villes plus agréables à y vivre, de l’air plus frais et de l’eau propre.
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