Le Parti vert du Canada salue l'arrêt historique rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies concernant les Rohingyas.

OTTAWA - En 2019, la Gambie a soumis une requête contre le Myanmar à la CIJ, alléguant des violations de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et demandant des mesures provisoires pour protéger les 600 000 Rohingyas qui restent au Myanmar. Dans une décision unanime, la CIJ a conclu qu’« il existe un risque réel et imminent » pour le droit des Rohingyas à être protégés contre les actes de génocide. La CIJ a ordonné au Myanmar de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour garantir que l'armée du Myanmar ne commette pas, ou ne conspire pas à commettre, de nouveaux actes de génocide. Le gouvernement du Myanmar doit également faire rapport à la Cour dans un délai de quatre mois sur les mesures qu'il a prises pour mettre en œuvre l'ordonnance.

On estime que plus de 730 000 Rohingyas ont fui le Myanmar depuis 2017, date à laquelle l'armée du Myanmar a lancé une campagne brutale dans le nord de l'État de Rakhine incluant des viols, des meurtres en masse et d'autres atrocités.

« Nous sommes très heureux de la décision de la CIJ », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert du Canada. « Elle envoie un message fort de condamnation des actes de génocide commis par l'armée du Myanmar et fait savoir au gouvernement du Myanmar que la communauté internationale ne tolérera pas d'autres actions de ce type » .

Le Parti vert du Canada appelle le gouvernement du Myanmar à se conformer pleinement à l'ordonnance de la CIJ. Nous demandons également au gouvernement du Canada et au Conseil de sécurité des Nations unies de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider à l'application de l'ordonnance de la CIJ. « Bien que l'unanimité de la décision préliminaire de la CIJ ait un poids moral, la Cour n'a pas de moyens indépendants pour la faire appliquer et l'affaire est en cours », a déclaré Annamie Paul, porte-parole du Parti vert en matière d'affaires internationales. « La CIJ et les Rohingyas compteront sur les membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour garantir l'exécution de l'ordonnance provisoire de la Cour et ils compteront sur les États membres des Nations unies comme le Canada pour soutenir la Gambie jusqu'à la conclusion de l'affaire ».

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