La Journée nationale des Autochtones est le moment pour reconnaître la discrimination systémique continuelle des peuples autochtones

(OTTAWA) - Au moment où le Canada se prépare à lancer les célébrations de son 150e anniversaire, également connu comme le 150e anniversaire de la Confédération, de nombreux peuples autochtones au pays sont confrontés à des violations des droits de la personne non résolues. C’est le cas notamment en raison du manque d’eau propre, de la discrimination envers les enfants autochtones et des morts inexpliquées et les disparitions de centaines de femmes autochtones dans l’ensemble du Canada.

« Les défenseurs du bien-être des enfants urgent toujours le gouvernement du Canada à respecter une décision du Tribunal des droits de la personne en vue de mettre fin à la discrimination envers les enfants autochtones au Canada, a dit Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands. Les représentants pressent le gouvernement fédéral de se conformer à un jugement l’engageant à donner le même niveau de financement pour les services aux enfants et à la famille dans les réserves. Le budget de cette année ne contenait rien pour répondre à ce manque. Cette discrimination flagrante entache le bilan du Canada en matière de droits de la personne. »

« Cette absence de mesures a des répercussions néfastes sur la vie des enfants autochtones. Et, elle s’ajoute aux difficultés causées par le manque d’eau propre qui sévit déjà dans plus de 100 Premières Nations, a expliqué Lorraine Rekmans, porte-parole du Parti vert du Canada en matière d’Affaires autochtones. Il est difficile de croire que 150 collectivités n’ont pas encore d’eau potable saine et que certaines d’entre elles sont obligées de faire bouillir leur eau depuis plus de 20 ans.

Un autre enjeu au cœur de ces violations est le manque de soins et de sécurité pour les femmes autochtones :  l’actuelle Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées doit faire la lumière sur les causes systémiques qui engendrent la violence faite aux femmes et aux filles autochtones, ainsi que sur leur plus grande vulnérabilité à la violence. Ses commissaires doivent examiner les acteurs historiques, sociaux, économiques, institutionnels et culturels sous-jacents qui contribuent à la violence. Dernièrement, à la suite des nombreuses allégations d’abus de la part de policiers, la province du Québec a elle aussi lancé une vaste enquête sur le racisme systémique au sein de la Sûreté du Québec, a dit Madame Rekmans.

Tous ces enjeux semblent indiquer que les collectivités autochtones souffrent sur plusieurs fronts en raison de la négligence et du racisme systémique. La Journée nationale des Autochtones sera le moment pour les Canadiens de mûrement peser le bilan du pays en matière de droits de la personne », a conclu Madame Rekmans.

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