« Les décès préoccupants liés à la chaleur en Colombie-Britannique devraient mobiliser l'ensemble du pays pour l’adoption d’un plan d'action climatique ambitieux », déclare Annamie Paul

OTTAWA - La coroner en chef de la Colombie-Britannique Lisa Lapointe a confirmé cette semaine que 570 des 815 décès survenus pendant le récent épisode de chaleur extrême en Colombie-Britannique sont directement attribuables aux températures record. 

« Mon cœur se brise pour les proches des centaines de personnes en Colombie-Britannique qui ont perdu la vie subitement le mois dernier », a déclaré Annamie Paul, chef du Parti vert. « Nous savons maintenant que, sans la chaleur extrême, ces personnes ne seraient pas mortes à ce moment-là. »

« La mort de ces 570 êtres chers est d'autant plus tragique que 79 % des victimes avaient 65 ans ou plus. Beaucoup de ces aînés avaient des problèmes de santé sous-jacents et faisaient partie des personnes les plus vulnérables de notre société. Ils ont survécu à la pandémie pour finalement succomber à la chaleur extrême causée par le dôme thermique. Pour mettre les choses en contexte, plus de gens en Colombie-Britannique sont morts de la chaleur extrême en une semaine que durant le mois le plus meurtrier de la pandémie en Colombie-Britannique. »

« Il s'agit d'une tragédie nationale qui n'a pas reçu l'attention qu'elle mérite et qui souligne l'urgence de la crise climatique. Les climatologues ont déclaré ce mois-ci que la vague de chaleur meurtrière était pratiquement impossible sans le changement climatique causé par l'homme et que de telles vagues de chaleur devraient se produire tous les cinq à dix ans, au lieu de tous les mille ans, si le monde se réchauffe encore de 0,8 degré Celsius. Les changements climatiques sont là et leurs effets sont évidents tous les jours, qu'il s'agisse de feux de forêt, d'inondations ou de sécheresse. »

« Il ne fait plus aucun doute que les impacts des changements climatiques constituent une menace imminente pour la vie des gens. Malheureusement, le gouvernement fédéral prend de plus en plus de retard par rapport à nos partenaires internationaux en ce qui concerne ses ambitions en matière d'action climatique. Le Royaume-Uni, grâce à sa loi sur la responsabilité, a réussi à réduire ses émissions de GES de 43 % par rapport aux niveaux de 1990 et s'est récemment engagé à les réduire de 78 % d'ici 2035. L'UE s'est récemment engagée à réduire ses émissions de GES de 55 % d'ici 2030 et a établi un plan climatique détaillé et ambitieux.  Les résultats du manque d'ambition de notre sont clairs :

  • Les émissions actuelles du Canada sont supérieures de 21 % aux niveaux de 1990.
  • Le Canada n'a jamais atteint d'objectif climatique.
  • Les émissions de GES du Canada ont augmenté chaque année du mandat du gouvernement libéral.
  • Le Canada est l'un des cinq pires émetteurs de GES par habitant au monde. 

« Si la pandémie de COVID-19 nous a appris une chose, c'est qu'une bonne préparation sauve des vies. Aujourd'hui, alors que des gens dans l’ensemble du pays perdent leurs maisons et leurs communautés à cause des incendies de forêt, que les cultures et la vie marine cuisent sous la chaleur, et que la population de l'Ouest canadien fait face à la mort et aux effets dévastateurs sur la santé de la fumée et de la chaleur, on nous rappelle une fois de plus que nous ne sommes pas préparés et que le gouvernement joue un jeu dangereux avec notre avenir. »

« Le Parti vert appelle depuis des années à une approche non partisane et collaborative concernant l'urgence climatique. Notre plan de relance vert est ambitieux et réalisable. Il appelle à une réduction de 60 % des émissions par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030, avec des objectifs et des échéances clairs et exécutoires, à partir de 2025. Les actions prioritaires sont les suivantes : 

  • Un budget carbone détaillé fixant les émissions de GES autorisées pour ne pas dépasser le seuil de 1,5 degré Celsius.  
  • Un ajustement à la frontière concernant le carbone carbone - un tarif sur certaines importations provenant de juridictions ayant des politiques climatiques faibles. 
  • L'annulation de tous les nouveaux projets de pipelines, de l'exploration pétrolière et l'interdiction de la fracturation hydraulique. 
  • La fin de toutes les subventions au secteur des combustibles fossiles.
  • Une transition juste pour le personnel du secteur des combustibles fossiles.
  • Un corridor électrique national permettant à l'énergie 100 % renouvelable de traverser les frontières provinciales et territoriales. 
  • Des investissements dans les énergies renouvelables et les technologies propres. 
  • Une rénovation énergétique profonde des bâtiments.
  • Des augmentations annuelles de la taxe sur le carbone. 

« Le Parti vert est prêt à se mettre au travail pour exécuter un plan qui correspond à l'ampleur du défi climatique. Nous pouvons réussir si nous travaillons tous ensemble. C'est ce que la population attend et ce que nous pouvons tous faire pour honorer la mémoire des personnes qui nous ont quittés le mois dernier lors de la vague de chaleur meurtrière. »

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