La modélisation de Mission possible par CBC/Navius prouve que le Parti vert est sur la bonne voie pour réduire ses émissions de GES 60 pour cent

OTTAWA - La modélisation du plan climatique du Parti vert par CBC et Navius Research montre qu'il permettra de réduire les émissions de près de 60 pour cent d'ici 2030, conformément à l'objectif établi dans Mission possible, le Plan d'action climatique du Parti vert.

« Je tiens à remercier CBC et Navius Research d'avoir démontré que le plan Mission possible est le plus ambitieux. Nous avons les arguments qui prouvent qu'il est réalisable. Nous sommes le seul parti dont l'objectif est conforme aux directives du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de respecter l'objectif de l'Accord de Paris de ne pas dépasser 1,5 degré C  d’augmentation globale de la température mondiale », a déclaré la chef du Parti vert Elizabeth May.

Cependant, bien que la modélisation Navius des réductions d'émissions soit à peu près aussi précise que possible, ses résultats économiques surestiment probablement les impacts négatifs de la réduction des émissions et sous-estiment les avantages.

« Pendant des décennies, alors que nous aurions dû réduire notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles, nous sommes allés dans la direction opposée », a déclaré Mme May. « Au lieu d'agir, nous avons été bloqués par l'inertie de la prise de décision sur le statu quo. Mission possible prouve que nous pouvons effectuer la transition énergétique avec un impact économique minimal. »

« Les craintes exagérées d'un impact économique négatif ne devraient pas nous décourager. Ce sont les conséquences catastrophiques de l'accélération du réchauffement climatique qui devraient être notre principale préoccupation. »

Candidat du Parti vert pour Mission-Matsqui-Fraser Canyon et porte-parole du Parti en matière de finances, John Kidder a déclaré : « Lorsqu'un modèle informatique montre que la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone sera un frein pour l'économie, il faut examiner ses projections à court et à long terme. Comme nous proposons une transformation fondamentale de l'économie de l'énergie,  il y aura bien sûr des ajustements importants à court terme à envisager. Ces coûts seront assumés presque entièrement par les gouvernements et les investisseurs institutionnels qui ne se sont pas encore désengagés. Les travailleurs et les travailleuses auront de nombreuses options et les contribuables seront protégés. À plus long terme, tout modèle global montre que le monde se portera mieux avec une énergie renouvelable abondante et peu coûteuse.  »

« Poursuivre sur la voie d'une dépendance à l'égard des combustibles fossiles ruinera notre économie. Un Canada de l'avenir qui fonctionne grâce aux énergies renouvelables et sans carbone nous aidera à nous éloigner du désastre climatique tout en renouvelant notre économie », a conclu Mme May.

Le rapport complet peut être consulté ici.

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