OTTAWA - La chef du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) a nommé Racelle Kooy (candidate dans Victoria) porte-parole en matière de santé mentale et de toxicomanie au cabinet fantôme du Parti. Le cabinet fantôme élabore des positions fondées sur les politiques adoptées par les membres du Parti vert.
La relation de Racelle Kooy avec les thèmes de la santé mentale et de la toxicomanie est profondément personnelle. Elle a perdu des membres de sa famille et des amis aux prises avec des problèmes de toxicomanie et de santé mentale, dont beaucoup ont activement cherché de l'aide. Elle a perdu son frère Martin à cause d'une overdose d'héroïne en 1997. La recherche universitaire de Racelle a été interrompue parce que la communauté avec laquelle elle travaillait, Stswecem'c Xgat'tem (une Première nation rurale isolée du centre de la Colombie-Britannique) était en crise en raison d'une épidémie de méthamphétamine en cristaux. Elle soutient activement de nombreuses personnes qui s'engagent sur la voie du rétablissement. Elle célèbre le parcours de ses parents et l'impact positif qu'ils ont exercé en tant que conseillers formés en thérapie cognitive qui ont dirigé un programme des Alcooliques anonymes et de Narcotiques Anonymes dans une communauté confessionnelle pendant plus de vingt ans.
« Je suis profondément honorée d'occuper le poste de porte-parole du cabinet fantôme en matière de santé mentale et de toxicomanie », a déclaré Mme Kooy. « Victoria est un lieu de contrastes. C'est là où tant de gens, y compris mon cousin décédé, sont aux prises avec l'itinérance, des problèmes de santé mentale et la toxicomanie. Il s’agit également de l'épicentre de la recherche et de projets pilotes comme le Centre for Addiction Research of BC, la Chaire de recherche du Canada sur la toxicomanie, la toxicomanie et les services de santé, l'Institut canadien de recherche sur la toxicomanie, Aids Vancouver Island, Umbrella Society et South Island Community Overdose Response Network. »
Mme Kooy est reconnaissante envers les travailleurs de première ligne dans la rue, dans les hôpitaux et les instituts, ainsi qu'envers les agents de changement qui travaillent à l'élaboration de politiques efficaces. « Le samedi 31 août est la Journée internationale de sensibilisation aux surdoses - un rappel brutal qu'il reste encore beaucoup de travail à faire », a-t-elle affirmé.
« Racelle connaît très bien les circonstances tragiques et déchirantes liées aux problèmes de toxicomanie et de santé mentale », a déclaré Mme May. « Malheureusement, de nombreuses familles canadiennes endurent les souffrances causées par ces problèmes. Nous assistons à des flambées sans précédent de décès par surdose dans l'ensemble du pays. De nombreuses personnes souffrant de problèmes de santé mentale ne sont pas diagnostiquées ou n'ont pas accès aux traitements appropriés. Je suis honorée d'avoir Racelle Kooy comme porte-parole de mon cabinet fantôme pour la santé mentale et les toxicomanies. Je sais qu'elle fournira au Parti de précieux conseils sur cette question délicate. »
L'agent de santé provincial de la Colombie-Britannique a indiqué plus tôt cette année que les surdoses est devenu la principale cause de décès non naturels en Colombie-Britannique depuis 2016. En 2018, il on compte 4,5 fois plus de décès par surdose que dans les collisions routières. En outre, à la fin de 2018, le fentanyl avait été détecté dans 85 % des décès par surdose.
Les Verts au gouvernement déclareront la crise des opioïdes comme une urgence sanitaire nationale. Nous préconisons depuis longtemps que la toxicomanie devrait être traitée comme un problème de santé publique et non comme un crime. De plus, le Parti croit au succès et à la nécessité d'appuyer les programmes communautaires non institutionnalisés de prévention de la toxicomanie et de réadaptation.
L'Association canadienne pour la santé mentale a souligné qu'à l'âge de 40 ans, environ la moitié des Canadiens et des Canadiennes auront ou auront déjà eu une maladie mentale. Le Parti vert du Canada s'engage à établir une stratégie nationale de santé mentale et de prévention du suicide pour répondre aux inquiétudes croissantes des Canadiens et des Canadiennes concernant les inégalités et la sécurité de revenus, la précarité croissante du travail et du logement, la crise climatique, l'isolement social, la résurgence du racisme et de l'ethno-nationalisme et d'autres problèmes.
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