Le Parti vert nomme une entrepreneure d'Halifax au poste de porte-parole en matière de sécurité alimentaire

OTTAWA - La chef du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) a nommé Lil MacPherson (Dartmouth-Cole Harbour, N.-É.) porte-parole en matière de sécurité alimentaire dans son cabinet fantôme. Le cabinet fantôme élabore les positions du Parti sur la base des politiques adoptées par les membres.

Mme MacPherson est passionnée par les questions locales concernant l'alimentation et la durabilité. Elle est fondatrice et copropriétaire des restaurants The Wooden Monkey, situés à Halifax et Dartmouth. Servir de la nourriture de qualité est la mission du restaurant et de nombreux prix l'ont reconnu. L'entreprise est née des défis de sécurité alimentaire posés par le changement climatique en Nouvelle-Écosse et achète maintenant directement de 13 à 15 agriculteurs. Les produits locaux sont priorisés.

« Un plan de sécurité alimentaire dépend du sol sous nos pieds », a déclaré Mme MacPherson. « Les civilisations montent et tombent à cause de leur gestion du sol. Notre survie dépend de la protection de cette ressource essentielle. Un Canada qui peut se nourrir est un Canada plus fort. La sécurité alimentaire existe lorsque les gens ont accès à des aliments locaux frais et abordables. »

« Je ne connais personne de mieux placé que Lil MacPherson pour guider le Parti en matière de sécurité alimentaire », a déclaré Elizabeth May, chef du Parti vert (députée, Saanich-Gulf Islands). « La crise climatique exacerbera les problèmes de sécurité alimentaire au Canada et dans le monde. L'expérience acquise par Lil en travaillant avec les fermiers locaux et ses connaissances sur la durabilité alimentaire seront inestimables pour le Parti. »

« Pour réaliser ce plan national de sécurité alimentaire pour les Canadiens et les Canadiennes, nous devons orienter notre système alimentaire et agricole vers une augmentation significative de la production et de la consommation d'aliments cultivés localement, produits localement et d'origine locale. Il nous faut un programme soutenu par le gouvernement pour nous aider à passer d'une production alimentaire intensive à grande échelle à base de combustibles fossiles à un système d'agriculture biologique régénératrice et saine. Ce système changera la donne pour le Canada »,  a conclu Mme MacPherson.

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