Trois Manitobains sur dix vivent dans la pauvreté ; cela doit changer, affirment les chefs verts Elizabeth May et James Beddome

WINNIPEG - La chef du Parti vert du Canada Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) et son homologue provincial James Beddome réclament des mesures urgentes pour lutter contre la pauvreté au Manitoba. Un rapport sur les tendances de la pauvreté publié en 2018 par Citizens for Public Justice montre que trois Manitobains sur dix (20 %) vivent dans la pauvreté. Bien qu'il ait promis de réduire la pauvreté pendant les élections de 2016, le gouvernement du premier ministre Brian Pallister s'est vu attribuer une note d'échec par Make Poverty History Manitoba, qui affirme que le document du gouvernement intitulé Pathways to a Better Future: Manitoba’s Poverty Reduction Strategy et le budget de 2019 n'ont pas répondu aux attentes.

« Le niveau de pauvreté au Manitoba sont inacceptables », a déclaré Mme May. « Winnipeg compte la plus grande population autochtone de toutes les grandes villes du Canada et bon nombre d'entre elles vivent sous le seuil de la pauvreté. Le transport en commun limité entre les collectivités rurales, particulièrement dans le Nord, signifie que de nombreux Manitobains et Manitobaines qui n'ont pas les moyens de posséder un véhicule sont incapables de se déplacer efficacement. Les députés verts travailleront à l'élaboration d'un cadre de transport durable solide qui facilitera les déplacements dans l'ensemble du Manitoba. »

Selon un rapport récent de l'Assemblée des Premières Nations (APN) et du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), le Manitoba a le taux de pauvreté infantile le plus élevé au pays (64 pour cent) chez les enfants autochtones vivant dans les réserves.

« De nombreuses familles autochtones dans des collectivités comme la Première nation de Garden Hill, dans le nord du Manitoba, n'ont toujours pas accès à l'eau potable. Dans un pays aussi prospère et riche en ressources que le Canada, c'est scandaleux. Les Verts feront de l'accès à l’eau potable une priorité », a déclaré Mme May. « Nous appuyons les recommandations de l'enquête de la MMIW (Femmes autochtones disparues et assassinées), y compris leur appel en faveur d'un revenu minimum garanti déjà inclus dans la politique du PVC. »

Le Parti vert mettra en place le revenu minimum garanti pour tous les Canadiens et Canadiennes, éliminant ainsi la pauvreté et permettant aux services sociaux de se concentrer sur des questions comme la santé mentale et la toxicomanie. Dans les années 1970, les gouvernements du Manitoba et du Canada ont mené à Dauphin, au Manitoba, un projet pilote de revenu minimum garanti, appelé « Mincome ».

« Mettre fin à la pauvreté est une priorité pour les Verts. Il s'agit d'une question de justice sociale qui doit être abordée et résolue », a déclaré James Beddome, chef du Parti vert du Manitoba. « L'urgence climatique présente de nombreux défis alors que nous effectuons la transition rapide vers une économie sans carbone d'ici 2050. Ces défis s'accompagnent de nombreuses possibilités d'emploi dans l'économie verte de l'avenir. »

Étant donné que 97 % de la production d'Hydro-Manitoba est renouvelable, le Plan d'action climatique du Parti vert pour la construction et la modernisation du réseau électrique est-ouest faciliterait son partage avec l'Ontario ainsi qu'avec les autres provinces et territoires. Le Plan comprend également la modernisation et l'expansion de VIA Rail et la mise en place de liaisons multimodales à l'échelle du Canada avec le train léger sur rail et les autobus électriques, de sorte que tous les résidents des régions rurales et éloignées au Canada bénéficient d’un transport en commun efficace, abordable et sûr.

# # #

Pour de plus amples renseignements ou pour organiser une entrevue, communiquez avec
nous :

Rosie Emery
Attachée de presse
613-562-4916x206
rosie.emery@partivert.ca