Le barrage du site C viole les droits issus de traités des Premières Nations

(OTTAWA), 9 juillet 2016 – Le Parti vert du Canada a publié la déclaration suivante à l'occasion du 11e anniversaire du mouvement « Paddle for the Peace » :

« Le mouvement « Paddle for the Peace » défend la beauté naturelle de la majestueuse rivière de la Paix depuis 11 ans, et les Premières Nations la défendent depuis des siècles, a dit Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, en annonçant sa participation à cette descente annuelle de la rivière près de Fort St. John, le 9 juillet. 

« Sur la rivière de la Paix, la construction du barrage du site C semble imminente, et pourtant, ce projet hydroélectrique est en violation des droits des Premières Nations signataires du traité 8, comme l’a conclu la commission d’examen environnemental conjointe fédérale-provinciale.  Il ne faut pas que ce projet aille plus loin. 

« Lors de ma première rencontre avec le ministre des Transports Marc Garneau l'an dernier, j'ai demandé que tous les permis émis pour le site C soient rendus publics. Par la suite, j'ai appris qu'ils avaient été émis en l’espace de deux semaines, en pleine campagne électorale fédérale. Je demande au premier ministre Trudeau d’empêcher toute nouvelle approbation relative au site C jusqu'à ce qu'il ait concrétisé sa promesse de bâtir des relations constructives, de nation à nation, avec les Premières Nations. Il peut le faire dès maintenant en soulignant les violations des droits issus de traités inhérents au projet du site C.

« Je demande également à la ministre de l’Environnement Catherine McKenna et au cabinet du premier ministre Trudeau d’accepter les recommandations de la commission d’examen environnemental conjointe et de renverser la décision du précédent cabinet de donner le feu vert au projet. Le projet du site C est une catastrophe pour la Colombie-Britannique et l’environnement, et il a été conçu pour fournir de l’énergie à l’industrie en déclin de l’exploitation du gaz naturel liquéfié par fracturation hydraulique.  Le projet du site C doit être arrêté », a conclu Mme May.

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Contexte : Le projet du site C a obtenu d’excellents résultats à l’examen environnemental mené dans le cadre de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale d’avant 2012. Il a ensuite fait l’objet d’un examen fédéral-provincial. Présidée par un ancien sous-ministre fédéral, le très respecté Harry Swain, la commission chargée de cet examen a constaté que le projet engendrerait des problèmes économiques pour la Colombie-Britannique. La commission a aussi constaté qu’il n’existait pas de demande pour l’énergie qui serait produite, et que BC Hydro avait négligé d’explorer l’énergie géothermique comme l’y engageait l’orientation qui lui avait été donnée. La commission a établi de fait que le projet causerait des dommages environnementaux permanents impossibles à atténuer, et que le barrage du site C provoquerait la perte définitive de droits pour les Premières Nations signataires du traité 8.

La Société royale du Canada, notre plus importante académie scientifique, a décrit le rapport de la commission d’examen conjointe sur le projet du site C comme le plus solide et le plus négatif de tous les rapports écartés par le gouvernement.  Un très grand nombre d’experts, de Premières Nations et de groupes environnementaux souhaitent que le gouvernement Trudeau annule la décision idéologique du précédent gouvernement, qui avait jugé que l’importance économique de ce projet l’emportait sur les dommages environnementaux qui en découleraient.

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