L’accord de Partenariat transpacifique est une mauvaise affaire pour le Canada

DUNCAN ― Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada, s’exprime aujourd’hui à Duncan (C.-B.) au sujet du nouvel accord de Partenariat transpacifique (PTP), affirmant qu’il s’agit d’une mauvaise entente qui serait bloquée par les députés verts.

« Le Parti vert a des préoccupations sérieuses concernant la nature fondamentalement antidémocratique et non transparente des négociations entourant le Partenariat transpacifique (PTP), a déclaré Elizabeth May. Compte tenu des dispositions concernant les relations investisseur—État qui permettent aux sociétés étrangères d’intenter des poursuites contre le Canada en arbitrage privé si les décisions du gouvernement sont jugées nuisibles aux profits, cette entente est une menace pour la souveraineté du Canada. Signer cette entente dans le cadre d’une élection fédérale est un autre exemple troublant de la tendance de M. Harper aux pratiques inexplicables, secrètes et antidémocratiques. » 

«Le nouvel accord annoncé aujourd’hui représente une nouvelle brèche dans l’économie agroalimentaire canadienne et québécoise. La gestion de l’offre est un modèle agricole équitable et un pilier de l’économie des régions. Cette brèche dans la gestion de l’offre s’additionne à celles déjà introduites par l’entente économique et commerciale globale entre le Canada et l’Union européenne. Pire encore, la compensation monétaire versée par le gouvernement est un dédommagement octroyé par la classe politique. Il n’y a aucune sécurité de revenu pour les agriculteurs dans cette proposition», a déclaré André Bélisle, candidat vert dans Bellechasse—Les Etchemins—Lévis.    

En 2012, Mme May a signé une déclaration commune des parlementaires du Parti vert des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, entre autres, qui exprimait leurs préoccupations au sujet du PTP.

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Autres citations

« Des députés verts élus collaboreront au sein du prochain gouvernement minoritaire pour présenter une loi empêchant ce genre d’accord investisseur—État qui fait passer le profit étranger avant les intérêts supérieurs des Canadiens. Le PTP est une mauvaise affaire pour les Canadiens et doit être scruté à la loupe. Il pourrait restreindre notre accès aux médicaments génériques, éroder les normes en matière de santé, de travail, de sécurité, de consommation et d’environnement, menacer la viabilité de CBC et de Postes Canada, éliminer notre système de gestion de l’offre, faire de téléchargements numériques mineurs de matériel à droit d’auteur un délit criminel, transformer les fournisseurs de service Internet en police Internet et mettre fin aux règlements sur le contenu canadien des industries culturelles. »

-Paul Manly, candidat vert dans Nanaimo-Ladysmith

« Nous devons protéger les agriculteurs canadiens et notre secteur manufacturier. Le PTP met en péril le mode de vie des Canadiens, même ici à Duncan. On n’a jamais demandé l’avis de groupes de travailleurs, de l’environnement, de la santé ou de consommateurs. Les agriculteurs ne sont même pas certains de l’incidence éventuelle sur leur vie, puisque le texte est demeuré secret durant les négociations. Nous savons que le PTP va probablement faire augmenter le prix du lait et des œufs canadiens. »  

-Fran Hunt-Jinnouchi, candidat vert dans Cowichan―Malahat―Langford

« Le PTP devra être ratifié lors de la prochaine législature, alors le temps semble plus que jamais opportun d’envoyer des députés verts à Ottawa. Nous garantirons la tenue d’un débat ouvert et transparent avant tout vote ».

-Frances Litman, candidate des Verts dans Esquimalt―Saanich―Sooke

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