Le Parti vert demande de nouveau une action pour faire libérer Mohamed Fahmy

(OTTAWA) – Voilà un an le 29 décembre, le journaliste canadien Mohamed Fahmy a été injustement emprisonné en Égypte. La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands, Elizabeth May, a soulevé l’enjeu avec le premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, John Baird. Mme May demande de nouveau au premier ministre de demander la libération immédiate de M. Fahmy.

« Au cours de l’année, le premier ministre et le ministre des Affaires étrangères n’ont pas fait grand-chose pour défendre publiquement M. Fahmy et demander sa libération », a affirmé Mme May. « Anciennement, ce gouvernement a fait en sorte de protéger d’autres Canadiens qui ont une double citoyenneté. Il ne devrait donc pas y avoir de raison qui explique le silence de ce gouvernement alors que M. Fahmy et sa famille souffrent. »

M. Fahmy, un réalisateur pour le service anglais de la chaîne Al-Jazeera, a été arrêté au Caire l’an dernier. Il a été reconnu coupable en juin 2014 pour avoir soutenu les Frères musulmans et a reçu une sentence de sept ans de prison avec deux de ses collègues, l’un de l’Australie et l’autre du Royaume-Uni. M. Fahmy en a appelé de ce verdict et attend une décision par la Cour d’appel de l’Égypte, décision attendue pour le 1er janvier 2015.

« Je crois que la liberté d’expression est un droit fondamental qui est non seulement d’intérêt individuel, comme pour le journaliste canadien Mohamed Fahmy, mais aussi d’intérêt collectif pour contribuer à l’avancement de la démocratie en Égypte », a ajouté le porte-parole du Parti vert en matière de droits de la personne, Joe Foster.

À l’heure actuelle, le Canada n’a émis qu’une vague déclaration après que M.  Fahmy ait reçu sa sentence en juin 2014. En comparaison, le premier ministre australien, Tony Abbot, a effectué des pressions personnelles pour la libération du journaliste australien, Peter Greste. De plus, le premier ministre britannique, David Cameron, a vertement dénoncé le verdict. Les États-Unis, qui n’ont aucun citoyen impliqué dans ce cas, ont qualifié les sentences des journalistes de troublantes et draconiennes ».

M. Fahmy a louangé le travail de l’ambassade du Canada au Caire. Il a cependant affirmé dans une entrevue à l’émission The Fifth Estate sur CBC qu’il a désespérément besoin de l’intervention du gouvernement du Canada.

Mme May a conclu que M. Fahmy qui est un citoyen canadien qui n’a aucun dossier criminel souffre beaucoup physiquement et psychologiquement en raison de son incarcération.

« La santé de M. Fahmy continue à se détériorer en prison. J’exhorte donc le premier ministre à faire une déclaration publique forte en demandant au président égyptien, Abdel Fattah El-Sisi, d’accorder son pardon ou de libérer le journaliste canadien pour des motifs humanitaires », a affirmé Mme May.

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