La réduction des impacts des espèces envahissantes mérite son financement

Le Parti vert du Canada demande au gouvernement Harper de maintenir le financement du Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes d’Environnement Canada. « Les réductions budgétaires drastiques et inacceptables à Environnement Canada ont pour conséquence l'élimination de programmes qui jouent un rôle important dans la protection de la biodiversité et de l'économie de notre pays », a déclaré la députée de Saanich-Gulf Islands et la chef des verts, Elizabeth May.

« Beaucoup d’espèces envahissantes voyagent dans les importations effectuées dans le cadre de nos accords de libre-échange et colonisent notre territoire. Les conservateurs de Harper continuent de faire la promotion du libre-échange, mais abandonnent nos moyens de protection », a expliqué May. 

« Les espèces envahissantes ont des répercussions économiques considérables et nous avons besoin des programmes de première ligne plus que jamais dans un contexte de réchauffement climatique favorisant la transformation de la distribution des espèces », a ajouté May.

Selon le Conseil sur les plantes envahissantes de l’Ontario, la colonisation du territoire par seize espèces envahissantes seulement coûte à l’économie canadienne entre 13,3 et 34,5 milliards annuellement. Un exemple bien connu est l’effondrement des pêches dans les Grands Lacs en raison de la moule zébrée, dont les pertes sont évaluées en millions chaque année.

Le gouvernement a mis fin au financement du Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes (PPEEE) le 31 mars 2012, abandonnant les organismes qui comptaient sur ces fonds pour financer les projets de cette année.

Au cours des six dernières années, le PPEEE a distribué près de 5,6 milliards de dollars à 170 projets partout au Canada. Ces projets faisaient la promotion de la prévention, de la détection et de la gestion des espèces envahissantes et impliquaient la participation de membres de la collectivité.

« Le financement octroyé dans le cadre du PPEEE est essentiel à la réalisation de beaucoup de projets locaux pertinents visant à réduire les dommages causés par les espèces envahissantes. Il s’agit là d’un autre exemple du mépris flagrant des conservateurs de Harper envers les liens entre l’environnement et l’économie », a indiqué May.

Renseignements :
Debra Eindiguer
debrae1@rogers.blackberry.net
613-240-8921