Les verts fédéraux et provinciaux condamnent le déni de démocratie

MONTRÉAL -- Le Parti vert du Québec et le Parti vert du Canada ont uni leurs voix afin de dénoncer la manière pour le moins cavalière dont le gouvernement Charest entend régler le conflit étudiant avec son projet de loi 78.

« Le gouvernement Charest vient d’ajouter l'injure à l'insulte », souligne le chef du Parti vert du Québec Claude Sabourin, réagissant à l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi 78. « Réprimer le droit de manifestation n'est sûrement pas le meilleur moyen de les faire cesser. Nous sommes sur le point de brimer tous les droits d'association », renchérit-il.  M. Claude Sabourin a vivement dénoncé la manœuvre que le gouvernement Charest vient d’imposer.

De son côté, la chef du Parti vert du Canada Elizabeth May a aussi réagi à la situation particulière qui prévaut en ce moment au Québec : « Cela m’inquiète au plus haut point lorsque les gouvernements canadiens – fédéral ou provincial – font fi de nos droits et libertés. Le droit d'assemblée est un droit fondamental à toutes les manifestations. »

N’étant pas connu pour mâcher ses mots, le chef du Parti vert du Québec conclut en ces termes colorés : « Alors que la population semblait changer d'avis et appuyer le gouvernement Charest, cette fois-ci, les carottes sont cuites pour de bon. Forcément, il y aura des élections cet automne. Le gouvernement Charest n’a plus aucune légitimité. »

Renseignements :
Debra Eindiguer
Debrae1@rogers.blackberry.net
613 240-8921