May veut sensibiliser la population à la maladie de Lyme

OTTAWA – Le mois de mai est le mois de la sensibilisation à la maladie de Lyme et la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May a décidé de contribuer à trouver des solutions.

May compte déposer un projet de loi d’initiative parlementaire visant à élaborer une stratégie pancanadienne de manière à relever les défis associés à la maladie de Lyme comme la détection rapide, le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme. Le projet de loi prévoit également du financement pour les provinces et les territoires pour la mise en œuvre de la stratégie.

« La maladie de Lyme peut entraîner des effets secondaires dévastateurs. Les Canadiennes et les Canadiens sont encore trop nombreux à être contraints de vivre handicapés et privés de leur famille et amis ou d'abandonner leur carrière ou leurs études à cause de la maladie de Lyme. Il faut sensibiliser le grand public et le personnel médical à l’incidence accrue et aux nombreuses manifestations de cette maladie », a dit May.

La maladie de Lyme est causée par une infection bactérienne propagée aux humains et aux animaux par la morsure de certaines espèces de tiques, notamment la tique occidentale à pattes moires et la tique du cerf. La maladie de Lyme, c’est bien connu, est souvent sous-diagnostiquée et sous-déclarée; à défaut d’être traitée rapidement, elle peut provoquer des symptômes débilitants, y compris l’arthrite chronique et des problèmes neurologiques graves.

Le risque d’exposition à la maladie de Lyme est plus élevé dans certaines régions situées dans le sud et le sud-est du Québec, le sud et l’est de l’Ontario, le sud-est du Manitoba, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ainsi que la majeure partie du sud de la Colombie-Britannique.

Le réchauffement des températures est la principale cause de l’augmentation de la présence de la tique occidentale à patte noire et de la tique du cerf. Les scientifiques ont entrepris de créer de meilleurs outils de surveillance, comme des cartes pour répertorier la présence de ces tiques. Une stratégie pancanadienne pourrait appuyer ces travaux et accroître la vigilance des gens dans les régions où la tique tend à s’établir. Lorsque les médecins sauront que les risques augmentent dans leur région, ils pourront mieux détecter et prévenir la maladie.

Le traitement précoce avec des antibiotiques peut éviter des conséquences graves et permanentes, voire la mort. La maladie de Lyme chronique requiert de meilleurs tests diagnostiques et de meilleurs traitements.

« Les scientifiques nous ont prévenus que le réchauffement climatique entraînerait l’expansion du territoire de la tique porteuse de la maladie de Lyme vers l’intérieur du Canada; il est impératif d’agir dès maintenant », a dit May.

 

Renseignements :
Rebecca Harrison
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