Les verts enchantés du projet de loi sur les phoques

OTTAWA – Le Parti vert du Canada se réjouissait aujourd’hui du projet de loi déposé par le sénateur Mac Harb, qui entend mettre fin définitivement à la chasse au phoque commerciale au Canada, et appuyé par le sénateur Larry Campbell.

Les verts ont longtemps insisté auprès du gouvernement fédéral pour qu’il mette fin au carnage industriel des phoques en proposant le rachat des permis de chasse au phoque commerciale et l'ajout de ressources pour aider les travailleuses et les travailleurs de l’industrie du phoque à effectuer la transition vers des initiatives d’écotourisme durables en lien avec les phoques.

« L’industrie de la chasse au phoque agonise depuis de longues années », a dit la chef des verts et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May. « Le moment est venu de cesser de maintenir en vie artificiellement cette industrie moribonde en éliminant les subventions massives qui lui sont accordées par le gouvernement fédéral. Il serait beaucoup plus judicieux d’utiliser l’argent des contribuables pour créer des possibilités économiques durables dans les collectivités côtières. »

Le marché pour les produits du phoque rétrécit à vue d’œil étant donné que de nombreux pays, dont les États-Unis, l’Union européenne et récemment la Russie, interdisent désormais l’importation de ces produits. Le Parti vert est le seul parti représenté au Parlement du Canada à vouloir mettre fin à la chasse au phoque commerciale pour sauvegarder la réputation internationale du Canada en plus de protéger l’environnement, l’intérêt économique des chasseurs de phoque ainsi que les phoques.

« Les instances fédérales et provinciales ont déjà injecté plusieurs millions de dollars pour tenter de ranimer l’industrie du phoque, mais en vain; tout ce qu’ils ont réussi à récolter est un flot continu de mauvaise publicité pour le Canada », a dit Georges Laraque, chef adjoint des verts et populaire défenseur des droits des animaux. « Ces subventions sont de plus en plus gênantes et constituent un gaspillage éhonté de fonds publics. Nous devrions amener les travailleuses et les travailleurs à délaisser une industrie sur le point d’imploser. Le développement de l’énergie marémotrice et du tourisme permettrait aux collectivités de profiter de la beauté et des richesses naturelles de leurs régions côtières. »

 

Renseignements :
Rebecca Harrison
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