N’oublions pas Tchernobyl

OTTAWA - Le 26 avril, le monde s’arrête encore une fois pour se souvenir de l’horrible tragédie survenue à Tchernobyl et pour se demander si le nucléaire vaut vraiment la peine de prendre de tels risques.

« Tous les avantages à court terme que peut procurer l’énergie nucléaire ne font pas le poids lorsque l'on tient compte de la menace considérable et perpétuelle qu'une catastrophe se produise », a dit la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May.

Dans la foulée de la catastrophe de Fukushima survenue l’an dernier, un rappel douloureux des énormes risques liés à la production d’énergie nucléaire, plusieurs pays ont remis en question leur programme d’énergie nucléaire. Malheureusement, le Canada continue à élargir sa filière nucléaire et à promouvoir l’industrie de l’uranium.

« Le Canada devrait suivre l’exemple de la Suisse et songer aux moyens de réduire progressivement notre dépendance aux centrales nucléaires. Au lieu de cela, nous cherchons à conclure de nouvelles ententes avec la Chine et la Corée pour pouvoir augmenter nos exportations d’uranium. C’est irresponsable », a dit May.

Un peu plus tôt cette année, le premier ministre Harper a signé une entente destinée à augmenter les exportations d’uranium vers la Chine.

« L’énergie nucléaire n’est pas une source d’énergie rentable; elle n’est ni propre, ni verte; mais surtout, l’énergie nucléaire est loin d’être sûre », a ajouté May.

Le Parti vert réclame un examen exhaustif et indépendant de la sûreté de la filière nucléaire au Canada.

Le 26 avril 1986, la pire catastrophe nucléaire de l’histoire du monde a provoqué la formation d’un nuage de particules radioactives au-dessus de grands pans de l’Europe équivalant à 400 fois le rayonnement produit par la bombe d’Hiroshima. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 9000 décès par cancer supplémentaires seraient dus à l'exposition aux rayonnements. En Ukraine, 2,3 millions de personnes sont officiellement répertoriés comme ayant « souffert de la catastrophe. »

« Nous devons chercher à développer les sources d’énergie renouvelables qui peuvent être à la fois rentables et sûres », a dit May.

Renseignements :
Rebecca Harrison
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