La Journée internationale de la femme rappelle que la législation récente à Ottawa risque de faire mal aux Canadiennes

OTTAWA – La Journée internationale de la femme nous rappelle à toutes et à tous de célébrer les grandes réalisations et le chemin parcouru par la société pour reconnaître l'égalité de la femme. « Les jeunes Canadiennes ont aujourd'hui des modèles auxquels s'identifier, le droit de prendre part au processus politique ainsi que de nombreuses autres possibilités dans tous les aspects de leur vie. Oui, il y a de quoi célébrer », a dit la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May. « Mais le travail est loin d'être terminé. La Journée internationale de la femme nous rappelle également de demeurer vigilants et de continuer de travailler pour promouvoir l'égalité des genres. »

« Il faut toujours regarder la législation sous l'angle de la femme et voir comment cela peut avoir un impact sur sa vie », a dit May. « Par exemple, l'annulation du registre des armes d'épaule pose un risque pour les femmes vulnérables à la violence conjugale, la fermeture de bureaux d'assurance-emploi représente un nouvel obstacle pour plusieurs femmes au chômage et les éventuelles compressions au chapitre des pensions ont de quoi inquiéter les femmes âgées. Nous devons nous assurer que la législation prend en compte la réalité des femmes de tous âges. »

« La femme est encore mal représentée sur la scène politique canadienne. Les femmes ne touchent toujours pas un salaire égal à celui des hommes. Des programmes essentiels comme le Programme de contestation judiciaire pour faire valoir les droits garantis par la Charte ont disparu. Condition féminine Canada est gênée dans son travail et le Canada manque cruellement de programmes adéquats en matière de garde d'enfants. Tandis que le 8 mars est une journée de célébration, nous ne devons pas perdre de vue qu'il reste encore beaucoup de travail à faire, a dit la porte-parole des verts pour le Statut de la femme Rebecca Harrison.

En Chambre, les droits de la femme ont fait les manchettes récemment lorsque des questions ont été soulevées quant au droit d'une femme de voter avec son enfant dans les bras. « En tant que femme au Parlement, je vois bien qu'il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'être sur un pied d'égalité », a dit May. « D'abord, il faut que davantage de femmes choisissent de s'investir dans le processus politique et pour les inciter à le faire, il faut doter le système de procédures flexibles et accueillantes. Les femmes ne devraient jamais se sentir obligées de choisir entre fonder une famille et participer à la vie politique. »

Les femmes représentent plus de la moitié de la population canadienne et pourtant, moins de 21 pour cent des parlementaires sont des femmes.

La Journée internationale de la femme a été décrétée par les Nations Unies en 1911 afin de coordonner les efforts de défense des droits de la femme et sa participation à la vie sociale, politique et économique.

 

Renseignements :
Rebecca Harrison
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