Élections 2020 du Conseil fédéral - Réponses

« Le Conseil fédéral est responsable de la gouvernance et de la supervision stratégique et financière de notre parti. Qu’entendons-nous par cela? »

Les déclarations seront ajoutées au fur et à mesure qu’elles seront soumises par les candidats. Restez à l'affût !
 

John Kidder, candidat pour le poste de Vice-présidente - Anglophone

La gouvernance est du ressort du Conseil fédéral. Ses devoirs de loyauté et de soin ont été décrits ici par d'autres.

Le Conseil est responsable de plusieurs choses : travailler avec le chef, élaborer des politiques par l'entremise du Cabinet fantôme, créer et soutenir nos ACE, maintenir les liens avec le caucus parlementaire, produire des rapports à l’intention des membres, etc. Le Conseil est responsable des plans et des budgets stratégiques et de la mise à jour de la gouvernance. Pour une surveillance appropriée, le Conseil doit être pleinement engagé et informé de toutes ces activités.

Nous utilisons maintenant un système de gouvernance conçu pour les organisations sans but lucratif et ayant un but unique, où il peut être approprié que toutes les communications et l’imputabilité passent par une seule personne. À mon avis, le Parti vert du Canada a dépassé ce modèle simple et l’efficacité du Conseil en est ainsi limitée (une présentation au Conseil à ce sujet se trouve sur www.johnkidder.ca).

Pour que le Conseil fonctionne correctement, et surtout pour respecter notre engagement envers la démocratie participative et le consensus, nous devons recommander aux membres de moderniser notre gouvernance, comme l'ont fait des millions de conseils au cours des dernières années. Ce n'est pas une «attaque» contre qui que ce soit, ni le démembrement d'un système «éprouvé», ni une tentative de mettre fin à la volonté des membres. C’est juste un processus normal pour s’adapter et faciliter notre croissance.

Notre nouveau directeur général et notre nouveau chef dépendront de notre nouveau conseil pour leur donner les meilleurs outils, afin qu’ensemble nous puissions développer le mouvement politique le plus efficace du Canada. Une gouvernance moderne est une clé essentielle.
 

Darcie Lanthier, candidate pour le poste de Vice-présidente - Anglophone

Après deux mandats au Conseil fédéral, je comprends très bien mon rôle et mes responsabilités. J'ai représenté les membres du Parti sur l'Île-du-Prince-Édouard en augmentant le nombre de membres, en planifiant des événements et en fondant et en aidant les ACE. Je me réjouis de l'élargissement du cadre et des responsabilités supplémentaires de la vice-présidence car je pense que c'est un poste pour un dirigeant expérimenté.

En tant qu'organisatrice, bénévole, candidate, agente financière, scrutatrice et directrice de campagne, j'ai une expérience directe avec le Parti vert, et ce, sous des angles très variés. Le Parti a connu beaucoup de bouleversements au cours des derniers mois et je pense qu'il est de notre responsabilité de nous assurer que le Parti soit correctement gouverné conformément à la Constitution et aux règlements.

Ce fut un plaisir et un honneur de travailler avec Elizabeth May, Emily McMillan, notre formidable personnel et mes collègues conseillers. Je suis convaincue que nos députés feront le bon choix maintenant et en octobre. 
 

Dave Bagler, candidat pour le poste de Représentant du Fonds

Des membres comme vous et moi sommes les propriétaires du Parti vert du Canada. Comme il ne serait pas pratique pour les vingt milliers d'entre nous d'organiser des conférences téléphoniques mensuelles, nous faisons confiance au Conseil fédéral. Le Conseil prend les décisions en notre nom entre les assemblées générales.

Chaque conseiller doit représenter les membres en fixant des objectifs stratégiques pour le Parti par l'intermédiaire de ses employés, des ACE et d'autres unités.

Pour que le Conseil fédéral reflète véritablement nos membres, la participation ne peut se limiter aux élections du Conseil et aux assemblées générales. Je crois que les ACE doivent être des partenaires dans la prise de décision. Les représentants régionaux au Conseil doivent avoir des relations solides avec les membres et avec le Parti vert provincial/territorial de leur région (s'il y en a un) .

Nos règlements imposent au Conseil fédéral d'utiliser le modèle Carver (également connu sous le nom de gouvernance politique) pour la gouvernance. Je m'engage pleinement à respecter les règles que vous - nos membres - avez créées. Je pense que ce modèle est approprié pour notre parti. Lorsqu'il est compris par les conseillers, ce modèle permet au Conseil de se concentrer plus facilement sur la planification et la surveillance stratégiques plutôt que de se contenter de réagir aux propositions du personnel.

Le modèle Carver encourage le Conseil à développer de manière préventive des politiques pour les opérations qui amènent le personnel à développer des mises en œuvre appropriées pour atteindre nos objectifs. Le devoir de surveillance du Conseil fédéral est de s'assurer que les mises en œuvre du directeur exécutif répondent aux exigences des politiques du Conseil.

Le Conseil fédéral devrait se concentrer sur l'élaboration des politiques qui guident les opérations et non sur les tâches quotidiennes. Lorsque le Conseil tente de gérer les opérations quotidiennes, il perd de vue la planification stratégique à long terme.
 

Kate Storey, candidate pour le poste de Représentant du Fonds

Le Conseil fédéral est responsable devant les membres et gère les affaires du Parti entre les assemblées générales. Le Conseil gouverne en fixant des objectifs, en embauchant un directeur général et en analysant les résultats opérationnels. Il existe de nombreux modèles de gouvernance, mais tous exigent que le Conseil crée un plan stratégique qui réponde aux besoins des membres et contrôle l’opérationnalisation de ce plan dans le contexte des valeurs vertes de transparence, de collaboration, de respect et d'inclusion de la base.
 
Un parti politique est un réseau complexe d'ACE, de députés, de membres, d’employés, d'organisateurs et de comités. Nos opérations doivent être flexibles et prêtes à s'adapter aux besoins variés des campagnes à l’échelle nationale. La bonne gouvernance et la bonne gestion se basent sur plusieurs formes de respect : le respect des valeurs écologiques, le respect de nos membres, le respect des diverses compétences et perspectives des membres du Conseil, le respect du travail acharné et de l'expertise du personnel et le respect de nos candidats, de nos campagnes et de nos associations de circonscription.

Un Conseil responsable examine en profondeur les opérations et soulève des préoccupations lorsque cela est nécessaire. Un Conseil responsable reconnaît les compétences de ses employés et s'abstient d'imposer des solutions et de tenir le personnel responsable de l'obtention de résultats.

Je me présente aux élections pour le poste de représentant des fonds au Conseil. Je pense être la personne idéale pour ce poste avec mes 30 ans d'expérience dans le domaine des finances et de la gouvernance des conseils d'administration et avec mes 15 ans d’expérience au sein du Parti vert.  J'apporte mon expérience et mon dévouement à une réflexion approfondie, une pensée critique et une collaboration positive.
 

George Orr, candidat pour le poste de Représentant de la Colombie-Britannique

Notre travail en tant que conseil militant est d'être responsable devant tous nos membres pour assurer la réalisation de cet objectif. Pour ce faire, nous devons être continuellement en contact avec le personnel pour définir des orientations stratégiques. Nous devons assurer la clarté des communications au sein du Parti et créer un environnement dans lequel nous pouvons à la fois initier et répondre en temps réel aux défis des réalités politiques canadiennes.

Nous devons faire des ACE notre base et leur fournir toutes les ressources possibles pour leur permettre de planifier, de prospérer, de collecter des fonds, de recruter, d'innover et de s'organiser de manière à ce que, lorsque les élections seront déclenchées, chacune d'entre elles soit dans la meilleure position possible pour remporter le vote vert.

Cinq mois après des élections durant lesquelles nous n'avons remporté que trois sièges, les événements dans le monde évoluent si rapidement que nous risquons d'être laissés pour compte. Les partis qui réagissent ne sont pas des partis qui réussissent. Nous devons entrer de manière préventive dans la nouvelle arène politique de 2020 et travailler à établir le programme que les Canadiens peuvent adopter.

Ma région, la Colombie-Britannique, est un terrain fertile pour la vision et les valeurs vertes. En collaborant avec les verts provinciaux et municipaux, nous pouvons apporter les changements dont les Canadiens ont besoin dans le cadre d'un mouvement national qui permettra au Canada d'être un exemple pour le reste du monde.
 

Nick Poppell, candidat pour le poste de Représentant de la Colombie-Britannique

Au sein du Parti vert, la gouvernance est la pierre angulaire qui permet à l'activisme de s'épanouir. Les conseillers agissent à titre d'intendants et de dirigeants du Parti. Ils sont transparents et responsables devant les membres et respectent les principes verts. Ce devoir solennel est primordial à la création d'un environnement où règne la confiance, où les diverses voix peuvent se faire entendre et où les idées et les opinions sont échangées avec respect. Bien que le respect des règles et de la lignes de conduite soit nécessaire, il faut toujours prendre en compte qu'il n'y a pas de justice tant que les lois sont absolues.

Lee Bolman a déclaré : « Une vision sans stratégie reste une illusion ». Cette phrase illustre l'idée que je me fais du Parti vert. Il incombe au Conseil fédéral de tracer la voie, d’affronter les difficultés et de faire confiance aux membres, au personnel et aux parties prenantes pour que tous fassent leur part dans la transmission de notre message aux Canadiens. L'espoir, bien qu'il soit inspirant, n'est pas une stratégie garante de la réussite. Ce n'est qu'en travaillant fort, en réfléchissant attentivement et en ayant foi envers le processus de prise de décision fondé sur les preuves que nous pourrons atteindre nos objectifs ;  un Canada sûr, équitable et résilient pour les prochaines générations. Chacun a un rôle à jouer et les tactiques que nous choisirons pour atteindre ces objectifs stratégiques seront la clé du succès.

En bout de ligne, nous ne pouvons pas accomplir notre travail sans les généreuses contributions de nos membres. Il est impératif que nous assurions une supervision financière robuste et, de surcroît, que nous trouvions des moyens créatifs d'élargir notre capacité de collecte de fonds.
 

Dana Taylor, candidat pour le poste de Représentant de la Colombie-Britannique

Le Conseil fédéral est l'autorité qui mène la politique, l'action et les affaires du PVC au nom des membres. Selon la constitution, le Conseil est « responsable au nom des membres de la mise en œuvre des dispositions prévues aux termes de la constitution, des règlements ou d'autres décisions prises par l'assemblée générale des membres ».

Le Conseil fédéral planifie et élabore la stratégie organisationnelle et le budget. Il donne également des directives au personnel.

Le Conseil fédéral supervise tous les aspects du fonctionnement du Parti entre les assemblées générales. À cet égard, les actions du Conseil influencent la compétence opérationnelle et l'efficacité du Parti. Il n'existe pas de niveau d'autorité supérieure. La surveillance exige des membres du Conseil qu'ils soient à l'écoute des problèmes des membres et des fonctions de l'organisation. Il faut préciser que le Conseil ne dirige pas le personnel du Parti et ne le contrôle pas. Il est, comme chacun de ses membres, responsable devant ses (leurs) électeurs - les membres qui l'élisent.

Le régime opérationnel actuel comporte des obstacles à la communication des membres du Conseil avec les membres et un manque de clarté sur la façon dont ces communications sont transmises au Conseil et au personnel.

La surveillance financière semble structurellement menée en deux parties avec a) Le Fonds composé de membres du Conseil ayant des responsabilités juridiques dirigées, et b) Les décisions budgétaires étant prises par le Conseil plénier.

La surveillance stratégique (assistée par le système des comités, tant permanents que ad hoc) semble être un engagement à double sens complété et soutenu par les membres et le personnel. Le Conseil prend des décisions stratégiques pour la communication aux membres et/ou la direction au personnel.
 

Lia Renaud, candidate pour le poste de Représentante de la Nouvelle-Écosse

Ma compréhension de ce qu'est la gouvernance provient des éléments présents dans les lois, les règlements et les politiques gouvernementales. Il est impératif que les représentants comprennent les lois qui s'appliquent au Parti vert du Canada (PVC).

Les conseillers ont une responsabilité de fiduciaire auprès du PVC. Ils ont le devoir d'agir avec honnêteté, de bonne foi et dans le meilleur intérêt de l'organisation. Les conseillers ont également l'obligation légale d'agir avec le soin, la diligence et la compétence d'une personne faisant preuve de prudence raisonnable.

La supervision stratégique de notre parti est un exemple de bonne intendance organisationnelle. L'intendance organisationnelle comprend :

  • La poursuite de notre mission, de notre vision et de nos valeurs et la mise en oeuvre de stratégies nous permettant de réaliser notre vision ;
  • La gestion des risques ;
  • Le maintien d'une direction compétente, la gestion du rendement et la planification de la relève ;
  • La supervision des rendements financiers et opérationnels dans le but de garantir que les ressources financières, humaines et matérielles sont utilisées à bon escient pour l'avancement de notre mission;
  • Le fait de veiller au respect des lois en vigueur; 
  • Le fait de s'assurer que l'organisation dispose de ressources suffisantes pour atteindre ses objectifs.

J'agirai de manière éthique, je ferai preuve d'une écoute active et je chercherai des renseignements complets pour tirer des conclusions judicieuses à partir d'informations complexes. De plus, je collaborerai avec tous les représentants de manière constructive et équitable.
 

Adrian Currie, candidat pour le poste de Représentant de l’Ontario

La phrase « Le Conseil fédéral est responsable de la gouvernance et de la supervision stratégique et financière de notre parti » est chère à mes yeux. En d'autres termes, en tant que membres du Conseil, nous avons une grande responsabilité envers nos membres.

La gouvernance : c'est connaître et respecter les règles et les règlements qui régissent le Conseil et le Parti. C'est rechercher des moyens nouveaux et innovants d'améliorer notre structure de gouvernance afin de veiller à ce que notre Conseil soit pertinent et reflète la diversité du Canada. Plus encore, cela signifie que notre parti est au fait des nouvelles idées et des nouvelles façons de gouverner au sein de notre démocratie.

Supervision stratégique : C'est connaître le plan stratégique de notre parti et gouverner en conséquence. C'est faire preuve de souplesse dans notre plan stratégique et le mettre à jour au fur et à mesure que nous avançons en veillant à ce que notre parti réponde aux besoins des Canadiens.

Supervision financière - C'est être attentifs à nos finances et soutenir notre trésorier en veillant à ce que nos livres soient en ordre et à ce que notre bilan soit à jour et positif. 

Ces trois concepts sont essentiels à toute organisation, qu'il s'agisse d'une organisation communautaire à but non lucratif ou d'une entreprise de la Fortune 500. En ce qui concerne le Parti vert du Canada, ces idées sont encore plus importantes dans un monde qui change rapidement et où nos idéaux et nos convictions feront la différence, concrètement, entre la vie et la mort dans la situation actuelle et dans le monde post COVID-19.
 

Andrew Hazen, candidat pour le poste de Représentant de l’Ontario

Je crois qu'il est essentiel pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants d’élire un nombre significatif de députés verts aux prochaines élections. Cependant, nous devions en élire beaucoup plus en octobre dernier. Comme beaucoup, je suis extrêmement frustré par la façon dont la campagne et le Parti ont fonctionné avant, pendant et après les élections générales. 

La gouvernance signifie établir une relation saine et productive avec le personnel et s'assurer qu’il soit soutenu et habilité par des comités forts pour exploiter ses qualités. En retour, le personnel doit comprendre que son rôle principal est de servir les membres du Parti, et non l'inverse.

La gouvernance consiste à s'assurer que la prise de décision au Conseil est aussi transparente que possible, et que le contenu et les résultats des décisions sont clairement communiqués aux membres.

La gouvernance signifie que les membres du Conseil fédéral travaillent pour représenter leurs électeurs, tout comme le ferait un député. Cela signifie une communication bilatérale régulière.

Enfin, la gouvernance signifie qu'il faut planifier l’organisation du Parti à court et à long terme en investissant dans les ACE avec du financement, de la formation, des outils et des modèles afin qu'elles puissent mener le travail terrain dont nous avons besoin pour gagner localement.

Alors que nous nous efforçons de faire entrer un nouveau chef et un nouveau directeur exécutif et que la crise climatique s'aggrave, il est plus important que jamais d'améliorer de manière significative la gouvernance exercée par le Conseil fédéral.
 

Eric Larouche, candidat pour le poste de Représentant de l’Ontario

Pour exercer une plus grande influence à Ottawa, le PVC doit gagner plus de sièges.

Notre message vert actuellement transmis aux Canadiens ne récolte pas assez d’appui. Le PVC doit obtenir plus de soutien pour se développer. La manière d'aborder cette question est très importante. Sinon, nous n'améliorerons pas le niveau de soutien au Parti.

Nous avons clairement vu en 2019 que les votes des électeurs verts ne suffisent pas. Nous avons besoin du soutien des électeurs bleus, rouges et oranges. Malgré la prise de conscience actuelle mondiale sur le changement climatique, le mouvement jeunesse de Greta Thunberg, le message d’Elizabeth May et le fait que 94 % des Canadiens qui croient aux changements climatiques, la majorité des gens ne soutient pas les mesures drastiques et audacieuses que nous proposons. Les Canadiens sont inquiets et veulent que les choses aient plus de sens. Ils veulent de la justice et de l’équité.

Militer pour le PVC à quelque niveau que ce soit constitue un défi si nous voulons sérieusement mettre en œuvre les changements que nous savons nécessaires pour un avenir meilleur. Les élus doivent mieux informer les Canadiens sur la plateforme du PVC et démontrer qu’elle ne représente pas une menace. Le Parti a besoin que ses membres se concentrent sur la manière d'impliquer électeurs, et de mettre l’accent sur les points importants. Les Canadiens ont les mêmes objectifs et le PVC peut ouvrir la voie sans nuire à l'économie s'il est bien organisé. Et ceci, le Parti doit le démontrer et le prouver afin de gagner la confiance des Canadiens.

Même avec un programme clair, un intérêt qui vient du cœur et une vision audacieuse, le PVC doit être réaliste : même s'ils partagent certaines valeurs communes, les électeurs ont des idées qui peuvent différer. Le travail du Conseil fédéral consiste à découvrir ce qui fait vibrer les gens, à aider les Verts à utiliser ces informations en s'assurant que les Canadiens comprennent notre projet.
 

Michael Pilling, candidat pour le poste de Représentant de l’Ontario

La politique est un concours de popularité. La gouvernance ne doit pas l'être.

La bonne gouvernance d'une organisation exige que les personnes élues aux plus hauts postes de décision soient impartiales, professionnelles et disposées à faire passer les intérêts de l'organisation avant tout. Pour prendre de bonnes décisions, il faut disposer de connaissances complètes et suffisantes, examiner une variété de points de vue et s'efforcer d'éliminer les préjugés que chacun a tendance à avoir.

La consultation est un facteur essentiel de la bonne gouvernance, mais le Conseil actuel ne semble pas bien faire les choses. Le groupe Members for Growth and Renewal <growthandrenewal.ca>, un groupe de consultants en gestion professionnels et bénévoles, a signalé ce manque et a également signalé le manque de rapports appropriés et opportuns aux membres au sein du Conseil. Le Conseil n'a pas vraiment eu l'habitude d'informer les membres de ce qu'ils envisagent à l'avance - comme les règles controversées de la course à la chefferie. En fait, le Conseil a délibérément caché certains éléments en décidant tout cela à huis clos. Il faut que cela change. Depuis près de 20 ans que j'observe le Conseil, nous avons pris de mauvaises habitudes qui ont toujours existé et qui doivent encore être corrigées. Il n'est pas facile de gérer une grande organisation dans un pays aussi vaste et avec si peu de ressources.

À l'avenir, ceux d'entre nous qui sont élus devront élever leur niveau de jeu. Nous devons nous efforcer de communiquer en permanence avec nos membres et les ACE. Ceux d'entre nous qui ne sont pas élus au Conseil doivent participer à des sous-comités pour contribuer à alléger la charge de travail.
 

Lorraine Rekmans, candidate pour le poste de Représentante de l’Ontario

J’appuie un Conseil fédéral diversifié, inclusif, respectueux, transparent et représentatif de nos membres. Le Conseil fédéral doit adhérer aux six principes du Parti vert. Il doit incarner la vision et la mission du Parti et fournir un point central de communications entre les différentes instances du PVC. Les communications doivent exposer clairement notre message et notre vision, et garantir que nous comprenions et appuyions tous notre énoncé de mission.

Les conseillers doivent fournir des directives claires au personnel et contribuer à l’atteinte des résultats escomptés afin de s’assurer que le PVC soit à l’écoute de ses membres.
Le Conseil fédéral doit être ouvert et à l’écoute des membres et contribuer aux efforts déployés à la base pour assurer la croissance du PVC. Cela inclut le recrutement de nouveaux membres et de nouveaux bénévoles et de s’assurer que tous les Canadiens connaissent mieux le Parti vert du Canada. 

Les structures de gouvernance qui soutiennent le Conseil fédéral doivent être passées en revue afin de s’assurer qu’elles favorisent la stabilité de la gouvernance, la sécurité financière et la préparation pour les élections. Fondamentalement, il incombe au Conseil fédéral d’établir la stratégie, les budgets et les indicateurs permettant d’évaluer la performance.  Les membres du Conseil fédéral doivent être tenus responsables compte tenu de son devoir de protection de l’organisation. Cependant, en raison de la quantité de travail nécessaire à l’heure actuelle, le Conseil fédéral devra travailler étroitement avec nos membres pour stimuler leur participation et ainsi atteindre nos objectifs.

En tant que parti populaire, la participation de nos membres est essentielle. Pour faire de la politique autrement, nous devons inclure nos membres et compter sur leur participation. Le PVC doit se distinguer des autres comme un parti populaire de confiance et pour ce faire, nous devrons prouver que nos membres sont impliqués.

Henry Wright, candidat pour le poste de Représentant de l’Ontario

Tout d'abord, j'ai la conviction que le Conseil fédéral existe pour servir et protéger les intérêts des membres du Parti ainsi que pour bâtir une organisation forte qui soit prête à relever notre prochain défi électoral. Tout ce que le Conseil fait, chaque action qu'il entreprend, devrait être envisagé sous cet angle.

La bonne gouvernance se doit d'être transparente, responsable, axée sur le consensus, participative, efficiente et efficace. Elle est la pierre angulaire de la mise en oeuvre de la vision et de la mission du Parti. Chaque membre du Conseil fédéral a la responsabilité de veiller à ce que le Parti soit administré conformément aux principes de bonne gouvernance les plus rigoureux. 

Entre les élections, il est nécessaire de préciser une orientation stratégique qui permettra de guider les efforts du Parti et de son personnel. Il s'agit de la feuille de route à suivre pour élargir notre base de membres, garantir plus de diversité et d'inclusion, développer des politiques et consolider les capacités organisationnelles de nos ACE. Une fois cette orientation établie, le Conseil fédéral veille à ce qu'elle soit mise en œuvre. Ainsi, nous avons accès à tous des outils essentiels pour pouvoir élire encore plus de députés.

Le Parti vert est financé uniquement par des donateurs généreux. Une supervision prudente des finances du Parti par le Conseil fédéral est de mise si nous voulons bien gérer ces dons, si nous souhaitons renforcer la confiance du de la population en notre parti et si nous désirons garantir que nous avons les fonds nécessaires pour être bien mener nos campagnes électorales.

En usant d'une bonne gouvernance et en veillant à une supervision stratégique et financière sensée, nous pourrons bâtir un parti fort. Ces principes qui guideront mes actions en tant que représentant de l'Ontario au sein du Conseil fédéral.
 

David Lobie Daughton, candidat pour le poste de Représentant de l’Île-du-Prince-Édouard

Le Conseil fédéral a une responsabilité fiduciaire à l’égard des membres du Parti vert du Canada (PVC). Cela signifie que quiconque est élu au Conseil a l’obligation légale d’agir dans le meilleur intérêt du Parti dans son ensemble, que cet intérêt soit stratégique, financier ou légal. Ce poste de confiance exige de tous les membres du Conseil qu'ils s’efforcent de comprendre les questions à l’étude, qu'ils contribuent aux discussions de manière respectueuse, qu'ils respectent les valeurs et les politiques approuvées par les membres et qu’ils agissent en solidarité avec les décisions prises par le Conseil fédéral dans son ensemble. 

Bien que les membres du Conseil représentent le PVC, chacun d’entre eux est une personne unique et a le droit à ses propres opinions. Cependant, participer à un organe de gouvernance démocratique exige d’accepter les décisions collectives prises dans le cadre d’un processus démocratique de bonne foi. La gouvernance d’un parti politique est particulièrement exigeante en raison de la nature de la politique électorale où l’attention est plus souvent dirigée vers la chefferie plutôt que sur l’organe de gouvernance du Parti. Il n’est pas facile d’assurer l’équilibre entre gouvernance efficace et leadership évident. Il est particulièrement important de veiller à ce que le processus de gouvernance du PVC demeure fermement ancré dans la démocratie populaire et qu’il ne soit pas contrôlé par des gens d’influence ou des cliques qui tirent les ficelles derrière les rideaux. Fort de mon expérience à titre de membre engagé du PVC depuis 36 ans et de mes nombreuses années d’expérience en gouvernance au sein de conseils nationaux bilingues, je crois que je peux contribuer au renforcement du processus démocratique du PVC en favorisant l’équité, la clarté et l’inclusion dans les travaux du Conseil fédéral.
 

Anik Lajoie, candidate pour le poste de Québec 

Le Conseil fédéral doit mettre en place plus de mesures pour accroître sa responsabilité et son engagement auprès des membres du parti. Le Conseil doit assurer une relation équilibrée entre le personnel et les bénévoles et doit veiller à la bonne allocation des ressources. Les tournées de campagne doivent être mieux organisées avec une logistique plus solide et ne doivent pas reposer sur un cercle fermé et tissé serré autour du Chef. Le Chef doit bénéficier d'un budget plus solide et doit diriger le parti.

Le Conseil fédéral devrait être tenu responsable d'opérations logistiques professionnelles et d'une meilleure gestion des demandes des médias et des avis aux médias. Le Parti vert doit tenir les autres parties responsables de l'appropriation du message environnemental - le PVC devrait être responsable de l'éducation et de la sensibilisation aux ambitions environnementales, et aider le public à discerner entre le greenwashing et les objectifs climatiques basés sur des preuves scientifiques. Le Conseil a la responsabilité de se moderniser et d'utiliser de nouvelles façons de communiquer avec le public et entre eux.
 

Samuel Moisan-Domm, candidat pour le poste de Québec

Le Conseil fédéral, en tant que représentant des membres, porte l'ultime responsabilité en matière de gouvernance, de stratégie et de finance. Afin de jouer pleinement ce rôle, le Conseil fédéral doit prendre les actions nécessaires pour s'assurer que toutes les actions prises par le Parti reflètent les intérêts et la volonté des membres et qu'elles soient réalisées avec rigueur et compétence. Plus spécifiquement :

  • Gouvernance : Les membres ont le droit de s'attendre à des instances décisionnelles et de consultation qui soient inclusives et qui s'appuient sur la mobilisation et l'adhésion de ses membres.
  • Stratégique : Les membres ont le droit de s'attendre à des stratégies et des actions qui reflètent leurs valeurs, leurs priorités et leurs préoccupations, incluant dans leur exécution.
  • Financier : Les membres ont le droit de s'attendre à des finances bien gérées et qui reflètent leurs valeurs, leurs priorités et leurs préoccupations.

À titre de Représentant du Québec, je militerai pour que :

  • Les sous-comités du Conseil fédéral et le Cabinet fantôme intègrent un plus grand nombre de Québécois;
  • Le Conseil fédéral offre à l'Aile québécoise du Parti vert du Canada (AQPVC) la gestion de toutes les communications visant le Québec;
  • Le Conseil fédéral octroie à l'AQPVC un budget de fonctionnement annuel et récurrent minimum.
     

William Gagnon, candidat pour le poste de Représentant des Territoires

Il est impératif que le Conseil Fédéral reçoive une formation complète d'anti-oppression et de décolonisation. Le CF se doit d'autochtoniser ses pratiques en recevant les conseils d'experts autochtones qualifiés.

Cela permettra au Conseil Fédéral doit faire preuve d'un plus grand leadership et s'exposer à plus de visibilité régionale. Il est de la responsabilité du CF d'emmener plus de mesures innovantes pour travailler dans un contexte national et virtuel. Le CF doit s'équiper de meilleurs outils pour augmenter l'utilisation des réseaux sociaux et des outils virtuels; faire preuve de gouvernance solide et moderne basée sur d'autres initiatives auxquelles nous pourrions mieux nous arrimer, tels que les Objectifs de Développement Durable de l'ONU, des politiques basées sur des faits scientifiques, et faire preuve d'une plus grande influence. Il est impératif de mettre en place un plan de transition pour que le Conseil Fédéral devienne une branche de travail à temps complet, composé de profils de haut niveau -- il devra faire preuve de l'accélération du mouvement et allumer de nouvelles idées.

Le Parti a beaucoup à apprendre de ses erreurs de l'élection 2019; nous ne manquons pas de bénévoles et faisons preuve de plus d'engagement et de discussions avec nos membres que les autres partis; comment pouvons-nous en tirer profit? Tous les mouvements passent par des périodes de renouvellement et je crois que nous sommes à un point critique; l'alignement des concepts de durabilité, de santé planétaire (Planetary Health), de santé humaine et d'économie circulaire commencent à résonner tous en même pour plusieurs groupes qui avaient auparavant peu de points en commun. Le Conseil Fédéral doit faire preuve de rigueur et stratégie tout en mettant de l'avant leur vision et ambitions.
 

Lorraine Hewlett, candidate pour le poste de Représentante des Territoires

Les membres du Conseil fédéral ont l’obligation fiduciaire de veiller au bien-être financier et organisationnel du Parti vert et d’assurer une surveillance adéquate de l’organisation. Pour s’acquitter de cette obligation, les membres du Conseil doivent :

  • Analyser attentivement et bien comprendre les états financiers et les rapports de vérification/gestion;
  • S’assurer que les ressources financières requises soient en place pour poursuivre les activités de l’organisation;
  • Établir une orientation stratégique éclairée et veiller à l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action nécessaires;
  • S’assurer que les politiques appropriées soient en place pour guider l’organisation;
  • Veiller à la gestion appropriée des ressources humaines. Cela comprend garantir un environnement de travail sans harcèlement ni intimidation et qu’un solide processus de gestion du rendement est en place;
  • Maintenir une bonne communication entre le Conseil fédéral et les membres qui les ont élus à ces postes.

 
Être membre de l’organe de gouvernance du Parti vert n’est pas le côté « sexy » de l’activisme politique. Nous ne faisons pas de discours et n’organisons pas de manifestations politiques. La meilleure façon que je peux expliquer la « gouvernance » et ce que cela représente d’être membre du Conseil fédéral, est par cette analogie : Vous n’êtes pas la personne qui va chasser l’orignal, le caribou ou le buffle. Vous êtes l’une des personnes qui restent au camp pour s’assurer que le feu continue de brûler, que la nourriture soit préparée, que l’abri soit prêt, que les vêtements soient cousus et que les enfants soient en sécurité. Les membres du Conseil fédéral doivent s’assurer que les soutiens nécessaires soient en place afin de permettre à nos défenseurs de la justice sociale d’accomplir le travail que nous attendons d’eux au nom de l’organisation.