Service de transport ferroviaire voyageur à grande vitesse

Préambule

ATTENDU QUE les liaisons ferroviaires modernes à grande vitesse de service de transport voyageur à forte fréquence entre Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal pourraient grandement réduire le volume de voitures et de trafic aérien entre ces centres, et par conséquent, le volume d’émissions de carbone;

ATTENDU QUE le service de transport ferroviaire voyageur actuel est tellement lent que les voyageurs d’affaires entre ces destinations sont forcés de choisir des modes de transport qui sont moins pratiques que le train;

ATTENDU QUE le Canada possède la capacité de construire le matériel roulant nécessaire pour un tel projet et que des commandes de wagons porte-rails et autre équipement aideraient à stimuler les économies de l’Ontario et du Québec.

ATTENDU QUE Via Rail, la société d’État canadienne qui offre le service de transport ferroviaire voyageur, a mis au point un plan d’affaires pour construire une ligne ferroviaire pour le transport voyageur entre Toronto et Montréal avec l’objectif d’améliorer son service entre ces deux centres urbains pour offrir un service de transport à forte fréquence;

ATTENDU QUE le Parti vert du Canada a déjà une politique qui fait du transport ferroviaire à grande vitesse une priorité (Résolution G10-P10 Prioriser le transport ferroviaire à grande vitesse au Canada), cette motion est un appel à l’action pour concrétiser l’objectif élaboré dans cette résolution;

Dispositif

IL EST RÉSOLU qu’un gouvernement vert financera la construction d’une ligne ferroviaire voyageur entre Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal afin de permettre la construction d’une ligne ferroviaire voyageur à forte fréquence avec l’objectif de construire par la suite une ligne ferroviaire à grande vitesse entre ces destinations;

IL EST DE PLUS RÉSOLU que le financement de ce projet soit limité à 4 milliards dedollars pour la première phase et que le financement provienne de prêts sans intérêts de la Banque du Canada.

Commanditaires:
Rumiko Kanesaka, Ann Eastman, Curt Firestone, Jacquie Miller, Stefan Klietsch, Constantine Kritsonis, Daniel Green, Don Scott, Ilan Goldenblatt, Nathan Grills, Kathryn-Jane Hazel, Lynne Quarmby, Jan Slakov, Lucy Baril, Kevin Dale McKeown, James Mihaychuk, Richard Noel, Josée Baril, Elaine Alpert, Bill Marsh, Drina A. Read, Ira Heidemann, Peter Bevan-Baker, Cathy Lenihan, Teresa Doyle, Becka Viau, Kjell Liem, Grant Penton, Arthur Green, Mike Nestor, Thomas Trappenberg, Paul Manly, Colin Griffiths, Kenneth Foley, Darcie Lanthier, Jack Thornburgh, Mark Bigland-Pritchard

Contexte

En 2014, quarante-six Verts ont voyagé de Vancouver à Miramichi au Nouveau-Brunswick dans le « Train vert » pour assister à la réunion générale bisannuelle à Fredericton. Ce voyage nous a donné un aperçu sur place de l’état actuel du service de transport ferroviaire voyageur au Canada, qui peut être, dans le meilleur des cas, décrit comme pittoresque. J’ai vécu de nombreuses années au Japon. Après avoir visité ce pays et avoir utilisé son transport ferroviaire à grande vitesse juste avant de traverser le Canada dans ce Train vert, le contraste entre le service de Toronto et Montréal, et celui de Tokyo et Nagoya n’aurait pu être plus prononcé. Le service ferroviaire entre les deux plus grosses villes du Canada est lent, peu fréquent, rarement à temps, et parfois était si chaotique que j’étais incapable de lire sans avoir des nausées. Il n’est pas surprenant que malgré les avantages d’une option de transport de centre-ville à centre-ville, la plupart des gens d’affaires choisissent à la place de se déplacer par avion.

Un service de transport ferroviaire moderne reliant Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal pourrait réduire de façon importante la quantité de déplacements par avion et en voiture, ce qui aurait des répercussions positives sur les émissions de carbone du pays. Ce service faciliterait également les échanges d’affaires en permettant des déplacements plus rapides et pratiques entre les deux plus grandes villes du pays, alors que la construction de cette ligne aiderait à stimuler l’économie dans des régions du pays qui ont souffert de la mondialisation.

Via Rail envisage de construire une ligne ferroviaire voyageur dans ce corridor, ce qui lui permettra de mettre en place une ligne ferroviaire à forte fréquence. Sans avoir à se reporter au transport de marchandises, les trains de Via Rail pourront aller plus vite et connaîtront une plus grande ponctualité. Cette première étape est importante, mais pour être viable à long terme, ce service devra devenir une vraie ligne ferroviaire à grande vitesse, ce qui nécessitera le retrait de tous les passages à niveau. Ce type de projet nécessitera évidemment un financement important, ce qui obligera le gouvernement du Canada à procéder à l’émission spéciale d’obligations qui seront achetées par la Banque du Canada qui transformera ces obligations en prêt sans intérêt.

La construction de voies ferroviaires fait partie de l’histoire du Canada. Le train est la condition qui a incité la Colombie-Britannique à se joindre à la Confédération
canadienne. Nous devrions poursuivre cette tradition.
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/via-rail- ready-to- roll-out- plan-for- faster-service-along- quebec-ontario- route/article29638997/

Code

G16-P012

Type de résolution

Politique

Auteur

Brian Smallshaw

Préambule

ATTENDU QUE les liaisons ferroviaires modernes à grande vitesse de service de transport voyageur à forte fréquence entre Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal pourraient grandement réduire le volume de voitures et de trafic aérien entre ces centres, et par conséquent, le volume d’émissions de carbone;

ATTENDU QUE le service de transport ferroviaire voyageur actuel est tellement lent que les voyageurs d’affaires entre ces destinations sont forcés de choisir des modes de transport qui sont moins pratiques que le train;

ATTENDU QUE le Canada possède la capacité de construire le matériel roulant nécessaire pour un tel projet et que des commandes de wagons porte-rails et autre équipement aideraient à stimuler les économies de l’Ontario et du Québec.

ATTENDU QUE Via Rail, la société d’État canadienne qui offre le service de transport ferroviaire voyageur, a mis au point un plan d’affaires pour construire une ligne ferroviaire pour le transport voyageur entre Toronto et Montréal avec l’objectif d’améliorer son service entre ces deux centres urbains pour offrir un service de transport à forte fréquence;

ATTENDU QUE le Parti vert du Canada a déjà une politique qui fait du transport ferroviaire à grande vitesse une priorité (Résolution G10-P10 Prioriser le transport ferroviaire à grande vitesse au Canada), cette motion est un appel à l’action pour concrétiser l’objectif élaboré dans cette résolution;

Dispositif

IL EST RÉSOLU qu’un gouvernement vert financera la construction d’une ligne ferroviaire voyageur entre Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal afin de permettre la construction d’une ligne ferroviaire voyageur à forte fréquence avec l’objectif de construire par la suite une ligne ferroviaire à grande vitesse entre ces destinations;

IL EST DE PLUS RÉSOLU que le financement de ce projet soit limité à 4 milliards dedollars pour la première phase et que le financement provienne de prêts sans intérêts de la Banque du Canada.

Commanditaires

Rumiko Kanesaka, Ann Eastman, Curt Firestone, Jacquie Miller, Stefan Klietsch, Constantine Kritsonis, Daniel Green, Don Scott, Ilan Goldenblatt, Nathan Grills, Kathryn-Jane Hazel, Lynne Quarmby, Jan Slakov, Lucy Baril, Kevin Dale McKeown, James Mihaychuk, Richard Noel, Josée Baril, Elaine Alpert, Bill Marsh, Drina A. Read, Ira Heidemann, Peter Bevan-Baker, Cathy Lenihan, Teresa Doyle, Becka Viau, Kjell Liem, Grant Penton, Arthur Green, Mike Nestor, Thomas Trappenberg, Paul Manly, Colin Griffiths, Kenneth Foley, Darcie Lanthier, Jack Thornburgh, Mark Bigland-Pritchard

Contexte

En 2014, quarante-six Verts ont voyagé de Vancouver à Miramichi au Nouveau-Brunswick dans le « Train vert » pour assister à la réunion générale bisannuelle à Fredericton. Ce voyage nous a donné un aperçu sur place de l’état actuel du service de transport ferroviaire voyageur au Canada, qui peut être, dans le meilleur des cas, décrit comme pittoresque. J’ai vécu de nombreuses années au Japon. Après avoir visité ce pays et avoir utilisé son transport ferroviaire à grande vitesse juste avant de traverser le Canada dans ce Train vert, le contraste entre le service de Toronto et Montréal, et celui de Tokyo et Nagoya n’aurait pu être plus prononcé. Le service ferroviaire entre les deux plus grosses villes du Canada est lent, peu fréquent, rarement à temps, et parfois était si chaotique que j’étais incapable de lire sans avoir des nausées. Il n’est pas surprenant que malgré les avantages d’une option de transport de centre-ville à centre-ville, la plupart des gens d’affaires choisissent à la place de se déplacer par avion.

Un service de transport ferroviaire moderne reliant Windsor, Toronto, Ottawa et Montréal pourrait réduire de façon importante la quantité de déplacements par avion et en voiture, ce qui aurait des répercussions positives sur les émissions de carbone du pays. Ce service faciliterait également les échanges d’affaires en permettant des déplacements plus rapides et pratiques entre les deux plus grandes villes du pays, alors que la construction de cette ligne aiderait à stimuler l’économie dans des régions du pays qui ont souffert de la mondialisation.

Via Rail envisage de construire une ligne ferroviaire voyageur dans ce corridor, ce qui lui permettra de mettre en place une ligne ferroviaire à forte fréquence. Sans avoir à se reporter au transport de marchandises, les trains de Via Rail pourront aller plus vite et connaîtront une plus grande ponctualité. Cette première étape est importante, mais pour être viable à long terme, ce service devra devenir une vraie ligne ferroviaire à grande vitesse, ce qui nécessitera le retrait de tous les passages à niveau. Ce type de projet nécessitera évidemment un financement important, ce qui obligera le gouvernement du Canada à procéder à l’émission spéciale d’obligations qui seront achetées par la Banque du Canada qui transformera ces obligations en prêt sans intérêt.

La construction de voies ferroviaires fait partie de l’histoire du Canada. Le train est la condition qui a incité la Colombie-Britannique à se joindre à la Confédération
canadienne. Nous devrions poursuivre cette tradition.
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/via-rail- ready-to- roll-out- plan-for- faster-service-along- quebec-ontario- route/article29638997/