Ethan Russell

J’ai vu mon père s’épuiser physiquement pour que notre famille puisse vivre dignement. Ces expériences m’ont appris la résilience et l’indépendance, mais elles m’ont aussi révélé les profondes injustices de notre société.

Je vois de mes propres yeux comment les tarifs destructeurs imposés par Trump menacent les moyens de subsistance des travailleurs canadiens. J’ai moi-même travaillé pendant plusieurs années dans le commerce de détail, et depuis deux ans et demi, j’étudie l’éducation à la petite enfance. En tant que jeune étudiant au collège, j’ai vu des camarades et des amis faire des trajets de plusieurs heures pour assister aux cours, car le logement est tout simplement trop cher.

En travaillant dans des centres de garde, j’ai rencontré des parents qui comptent sur les services de garde à 10 $ par jour pour s’en sortir. J’ai travaillé aux côtés d’éducateurs qui m’ont conseillé de quitter le domaine — parce qu’on ne les paie pas à la hauteur de la valeur de leur travail. J’ai vu ma mère enchaîner les emplois temporaires alors que notre économie continue de stagner à un niveau inacceptable.

Je vois aussi les menaces croissantes qui pèsent sur la souveraineté du Canada — des menaces que nous n’avions pas connues depuis des décennies. Je crois que nous ne pouvons pas nous permettre quatre années de plus sous un gouvernement libéral, et nous ne pouvons pas risquer un retour des conservateurs au pouvoir. Nous avons besoin d’un gouvernement qui travaille pour les gens — un gouvernement porté par le peuple. Un gouvernement qui se battra pour un Canada qui trace sa propre voie.

Je vois autour de moi des gens lutter pour joindre les deux bouts, incertains de pouvoir nourrir à la fois leurs enfants et eux-mêmes. J’ai vu tous les autres grands partis politiques les abandonner. Mais je crois, de tout cœur, que le Parti vert du Canada a ce qu’il faut pour défendre les gens de cette province — et ceux de tout le pays.