Algérie, Inde, Colombie, Équateur

Elizabeth May

L’Algérie a parlé en faveur du texte en sa qualité de coordonnateur du Groupe de l’Afrique.

Inde :
Le ministre Ramesh, le grand dirigeant mexicain, a dit que le défi pour le Mexique était d’être trop près de ses voisins du Nord et trop loin de Dieu. Mais ce soir, Dieu était tout près du Mexique. Et venant d’un pays possédant un grand nombre de dieux et de déesses, le Mexique a aussi été très près des déesses... Vous avez rétabli notre confiance à tous dans le processus multilatéral après qu’il ait atteint des creux historiques. Vous avez su combler le déficit de confiance. Nous travaillerons non seulement pour assumer nos responsabilités, mais pour comprendre les inquiétudes des autres pays, particulièrement celles des pays moins développés. L’atmosphère de la salle a été exprimée par deux ovations (des cris de joie se font entendre). Certes, si tel est votre souhait, renvoyez les groupes de travail en réunion, mais vous avez le pouvoir, en qualité de présidente, d’apporter tous les changements nécessaires au document. Mais nous devons parvenir à une conclusion bientôt pour pouvoir dire que nous avons conclu un accord à Cancún. (La salle applaudit.)

Colombie :
Nous n’avions pas cru une seule minute que nous serions dans des dispositions aussi positives et aussi encourageantes après une année aussi difficile. L’atmosphère électrisée qui règne ici ce soir nous pousse à réclamer l’adoption du document de Cancún dans les meilleurs délais. (Un tonnerre d’applaudissements retentit dans la salle.)

Équateur :
Nous sommes une nation débordante de biodiversité. Et nous sommes déterminés à laisser nos ressources pétrolières dans notre sous-sol. Conformément à notre protection constitutionnelle des droits de la nature. Il est impératif d’entreprendre de toute urgence une seconde ronde d’engagements aux termes de Kyoto. Nous croyons également qu’il n’est pas souhaitable de laisser la Banque mondiale gérer provisoirement le Fonds vert pour le climat. Il est urgent de nous pencher à nouveau de façon responsable sur les engagements en matière d’atténuation qui nous permettront de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre avant qu’elles ne causent davantage de dommages. Nous devons appuyer le discours de la Bolivie, qui souligne les lacunes présentes dans les textes devant nous. Nous devons travailler au cours de la prochaine année pour remédier à ces lacunes. Merci de rétablir notre confiance dans le multilatéralisme.