Déclaration conjointe des Verts mondiaux à l’occasion de la cérémonie de signature de l’Accord de Paris

(OTTAWA) 22 avril 2016 – Les partis écologiques du monde entier demeurent fermement unis et mobilisés dans la lutte contre les changements climatiques et dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, dont le plan d'action vise à contenir le réchauffement mondial largement en dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C.

Nous sommes conscients que, pour réussir, les réductions d’émissions mondiales devront être réduites de 33 % d’ici 2030 au-delà des engagements actuels afin de maintenir la hausse des températures à 2°C, et de 44 % afin de la limiter à 1,5°C, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.

Nous sommes conscients que ces cibles doivent se traduire par des réductions ambitieuses des émissions de gaz à effet de serre dans les limites du budget carbone global restant estimé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Nous sommes conscients que pour avoir seulement une chance sur deux d'empêcher une élévation de 2°C des températures mondiales, 80 % des réserves mondiales de combustibles fossiles de charbon, de pétrole et de gaz doivent rester inexploitées. C’est pourquoi nous appuyons fermement le mouvement de désinvestissement des avoirs dans les énergies fossiles et l'appel lancé par les pays insulaires du Pacifique, dans la Déclaration de Suva, pour un « nouveau dialogue pour la mise en œuvre d'un moratoire international sur le développement et l’expansion des industries d’extraction des combustibles fossiles, en particulier la construction de nouvelles mines de charbon, en tant qu'étape urgente pour décarboniser l’économie mondiale » [trad].

Par conséquent, les parlementaires des partis verts du monde entier sont résolus à faire adopter par les Parlements nationaux au sein desquels nous sommes représentés une législation nationale afin de concrétiser l’Accord de Paris.  

La démarche sera propre à chacun des pays et comportera au moins deux parties.

  • Premièrement, une initiative pour assurer l'inexploitation de réserves particulières d’énergies fossiles;

  • Deuxièmement, une initiative afin de cesser progressivement ou d’abolir les régimes d’aide nationaux aux combustibles fossiles.

Les pays signataires de la Convention-cadre sur les changements climatiques des Nations unies de Paris doivent respecter leurs engagements et prendre les mesures nationales de restriction et de dissuasion qui s’imposent en matière d’extraction des énergies fossiles afin de rester dans les limites du budget carbone global.

Les partis verts mondiaux ont la ferme volonté de voir la réalisation de cet objectif.

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NOTE : Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada, répondra aux questions des médias en tant que porte-parole de la Global Greens Parliamentarians Association, à New York, le vendredi 22 avril.

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