(OTTAWA) – Les députés verts qui se sont réunis le 9 décembre en avant-midi (heure de Paris) ont examiné l’état d’avancement des négociations en cours.
« Il est clair que les engagements collectifs de toutes les nations présentes ici constituent un énorme écart entre ce qui est requis et ce qui est promis », a déclaré Elizabeth May, députée et chef des verts canadiens.
Les députés verts sont très engagés dans ces négociations et un certain nombre d’entre eux sont des ministres au sein de gouvernements qui sont au coeur des négociations. La réunion des verts du monde entier incluait les verts élus de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie, de la France, de l’Allemagne, de la Finlande, de la Belgique, de l’Autriche, du Congo, de la Suède, du Danemark et du Parlement européen de même que des représentants de partis de la Corée, de l’Indonésie et des États-Unis.
« Nous sommes unis dans notre demande d’augmentation moyenne de la température de la planète de 1.5 degré en décarbonisant nos économies d’ici 2050, de la fin de l’utilisation du charbon aussi rapidement que possible et d’un engagement réel envers la réclamation des pays en développement pour « les pertes et dommages », a ajouté Mme May.
« Nous avons encore un long chemin à parcourir », a noté Claire Martin, critique en matière de changements climatiques du Parti vert du Canada. « Même un traité contraignant de Paris prépare simplement le terrain pour un redoublement des efforts visant à nous débarrasser de notre dépendance aux combustibles fossiles. »
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