Elizabeth May se demande si les transactions d’armes secrètes sont une nouvelle façon de faire des affaires au Canada?

(OTTAWA) - La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands, Elizabeth May, affirme que le silence entourant la vente de véhicules blindés à l’Arabie saoudite pourrait contribuer à des violations des droits de la personne de la population de l’Arabie saoudite.

« Le gouvernement canadien doit recevoir de tout pays lié à la vente d’armes l’assurance que les armes ne seront pas utilisées contre les citoyens de ce pays », a affirmé Mme May. « Je suis très inquiète du fait que les conservateurs de Stephen Harper ont refusé de dire s’ils ont eu cette assurance du gouvernement saoudien. Le Canada pourrait devenir un participant actif de violations aux droits de la personne simplement par intérêts commerciaux. »

En 2014, le gouvernement du Canada a annoncé que l’entreprise General Dynamics Land Systems Canada avait signé un contrat de 15 $ milliards avec l’Arabie saoudite.

La réglementation fédérale sur les exportations interdit la vente d’armes à tout pays dont les droits humains de leurs citoyens font l’objet de violations graves et répétées. Un porte-parole du gouvernement a cependant refusé de commenter le dossier notamment si les ventes avaient été conformes avec la réglementation sur le contrôle des exportations et les droits de la personne, en invoquant la confidentialité de l’accord avec l’Arabie saoudite.

« Armer un des pays les plus riches et les moins démocratiques de la planète est pour le moins douteux », a ajouté le chef adjoint du Parti vert et député de Thunder Bay – Superior Nord,  Bruce Hyer. « En fait, armer tout pays de quelque côté que ce soit qui est engagé dans une guerre depuis plus de 2000 ans est une politique étrangère, militaire et économique insensée. »

« Nous devons inclure la transparence et la responsabilité dans nos échanges commerciaux, surtout avec les régimes autoritaires connus pour la brutalité utilisée pour réprimer leur population civile », a conclu Mme May. « En 2013, Stephen Harper a refusé de signer le Traité des Nations Unies sur le commerce des armes sur la prémisse commode que cela limiterait les droits des Canadiens de posséder une arme à feu, mais cette entente montre réellement pourquoi il n’a pas ratifié le Traité. Je crois que faire fi ou se retirer de traités internationaux pour répondre à une vision économique insensée est ce qui caractérise le plan d’action économique de Stephen Harper. »

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