OTTAWA – À l’occasion de la 22e Journée internationale de la diversité biologique de l’ONU, le Parti vert du Canada exhorte les conservateurs de Stephen Harper à faire preuve de plus de leadership et de coopération internationale pour faire face à l’enjeu planétaire d’extinction d’espèces animales et de destruction de leur habitat.
En dépit de la récente annonce du Plan de conservation national qualifié « de petite avancée positive après des années de compressions », la chef du Parti vert du Canada Elizabeth May demande aux conservateurs de Stephen Harper de faire plus pour protéger le patrimoine écologique du Canada.
« Nous sommes encore témoins d’agressions constantes à la biodiversité, en raison de la privatisation d’installations dans les parcs nationaux, de compressions à Parcs Canada, de diminutions d’études d’impact environnemental et de l’érosion de la Loi sur les espèces en péril », affirme la députée de Saanich-Gulf Islands. « Les changements climatiques demeurent la menace la plus grande à la biodiversité planétaire. Les priorités de ce gouvernement visent plutôt une augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans une économie fondée sur l’exploitation des sables bitumineux. »
« Nous applaudissons la décision du gouvernement de vouloir protéger les terres écosensibles par l’entremise d’un financement à Conservation de la nature Canada. Mais acheter des terres pour les protéger n’est pas une façon efficace de protéger les écosystèmes », conclut le porte-parole des Verts en matière d’environnement et chercheur à l’Université de Winnipeg, Andrew Park.
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