May déposera son projet de loi sur la maladie de Lyme: Une conférence nationale et une stratégie requises pour cette maladie négligée

OTTAWA – En réaction à la menace croissante que représente la maladie de Lyme au Canada, la chef du Parti vert et députée de Saanich—Gulf Islands, Elizabeth May, déposait aujourd’hui son projet de loi visant l’élaboration d’une stratégie nationale sur la maladie de Lyme.

Ce projet de loi réclame la tenue d’une conférence nationale réunissant responsables de la santé publique, chercheurs et défenseurs des droits des patients comme première étape vers l’élaboration de la Stratégie nationale pour améliorer le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme.

« Des études scientifiques nous ont prévenus que les changements climatiques provoqueraient une augmentation du nombre de maladies à transmission vectorielle, c’est à dire transmise par les oiseaux et les insectes. La maladie de Lyme, propagée par certains types de tiques, est une de ces maladies », a dit May.

« Parmi mes amis et mes électeurs, j’en connais plusieurs qui doivent vivre avec cette terrible maladie. Il faut absolument nous assurer que les médecins canadiens disposent des outils et des connaissances nécessaires pour diagnostiquer et traiter les patients atteints de la maladie de Lyme. »

La maladie de Lyme est le nom donné à une bactérie dénommée Borrelia burgdorferi (et plus récemment d’autres Borrelias) et aux infections connexes. Le diagnostic précoce est essentiel, mais la maladie est encore mal comprise en dépit de sa prévalence croissante et de conséquences graves, y compris des crises d’arthrite récurrentes et des troubles neurologiques.

« Malheureusement, l’absence de lignes directrices constantes et efficaces en matière de dépistage pour déceler différents types et souches de la maladie de Lyme fait en sorte que les personnes atteintes ne sont pas souvent diagnostiquées », a dit May.

« Ainsi, des centaines, voire des milliers de Canadiennes et de Canadiens chaque année ne sont pas traités pour la maladie ou sont contraints de se rendre aux États-Unis pour recevoir un traitement, souvent sous forme de fortes doses d’antibiotiques non couverts par les régimes provinciaux d’assurance maladie.

« Dans certains cas, la vie du patient dépend de ce traitement. Ce projet de loi vise à mettre fin à ce genre de négligence. »

Tandis que de nombreux États américains ont décidé d'agir pour régler cette question urgente, il est ironique que le Canada continue de minimiser la maladie de Lyme et s’accroche à des normes désuètes en matière de diagnostic et de traitement. 

La chef du Parti vert remercie la Fondation canadienne de la maladie de Lyme pour son travail consciencieux. CanLyme (www.canlyme.org), une fondation nationale de recherche sur les infections transmises par les tiques, fournit également un suivi psychologique et un soutien aux centaines de Canadiennes et de Canadiens qui chaque année se voient refuser un diagnostic clinique.

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Renseignements :
Debra Eindiguer
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